lundi, juillet 30, 2007

Harry Potter



Et hop pour la route, on n'oublie pas de parler de notre ami Harry Potter qui entame sa cinquième année à Poudlard. On retrouve ses petits amis, avec Hermione et Ron en tête, et ils ont encore peur que Voldemort ressurgisse pour faire régner la terreur.

Heureusement, l'amour et l'amitié permettront à Harry de ne pas faillir face à la puissance maléfique de son ennemi de toujours.

Les effets spéciaux sont toujours impressionnants, l'imaginaire de J.K Rowling est riche, les acteurs charmants et on passe un bon petit moment même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. Je ne comprends toujours pas l'engouement que continue de susciter cette saga et les foules qui se précipitent sur le dernier tome, mais c'est plutôt bon esprit donc laissons à Harry ce qui est à Harry. Les aficionados de Harry Potter ne seront pas déçus, et pour les autres, il y a les grands acteurs qui se cachent sous leurs capes de professeurs de magie, une histoire bien rythmée et puis quand même on a envie d'être sûrs que Harry s'en sortira vivant. Des fois que...

Norway of life

"Norway of life" est un film décapant qui vous emmène dans un univers où tout n'est que faux-semblants.
Andreas, est "projeté" dans une ville où tout est parfait en surface : les gens sont souriants, il a du travail immédiatement, il rencontre une femme avec qui il s'installe, et son patron pousse la gentillesse jusqu'à lui demander s'il est satisfait de sa chaise de bureau. Une sorte de vie utopique.
Mais dans cette ville où la lumière du soleil est remplacée par une sorte de halos bleu qui rend l'atmosphère glaciale, la vie semble figée, le temps suspendu. L'alcool ne saoûle pas, les gens s'embrassent sans chaleur, la souffrance n'existe pas, la mort est irréelle, la musique et les odeurs sont absentes... Andreas cherche désespérément à s'enfuir de cette prison en sautant sur les rails du métro, mais malgré le passage de rames différentes, il s'en tire avec un corps disloqué, le visage ravagé mais il est tient toujours sur ses jambes. Impossible de s'échapper de cet univers impersonnel.
Un humour noir plane sur ce film dont on ne comprend certaines scènes qu'a posteriori. A la fois réaliste et tenant de la science-fiction avec cette projection dans ce monde parallèle, le film surprend et ne laisse pas indifférent. C'est une vision très cruelle de la société qui ne laisse pas de place à la recherche d'absolu, et qui privilégie le confirmisme à l'individualité.


jeudi, juillet 26, 2007

Injustice

A l’heure de la parité, on peut se demander si la discrimination entre les hommes et les femmes est toujours aussi forte puisque les deux sexes accèdent aux mêmes fonctions professionnelles. On parle même d’auteure, de PDGère et on aurait pu parler de présidente de la république alors c’est dire si les choses ont évolué depuis nos grands-parents.
On sait bien que les femmes sont en moyenne moins bien payées que les hommes et que le machisme en entreprise est toujours présent, mais tout ça va plutôt en progressant.

En surface, on peut donc se rassurer sur notre sort, nous femmes, qu’on fait parfois passer pour des êtres superficiels et bavards. Là, encore, une récente étude menée par des chercheurs américains pour la revue Science montre que la différence de nombre de mots prononcés par les hommes et les femmes est minime « D'après les résultats obtenus, hommes et femmes prononceraient en moyenne 16.000 mots par jour. La moyenne des mots prononcés par les femmes s'est établie à 16.215, et celle des hommes à 15.669 » (Métro).

Les sujets de conversation diffèrent, mais enfin une étude scientifique prouve que nous ne sommes pas sur cette Terre uniquement pour saoûler les hommes de notre flot de paroles.

Mais alors, mesdames les chiennes de garde, quel sujet vous reste-t-il à défendre dans ce monde parfait ?

Et bien moi qui ne suis pas féministe pour deux sous, je vous demande pourquoi les insultes con, conasse, salaud se déclinent au féminin et pourquoi les insultes pétasse et poufiasse ne se conjuguent-elles pas au masculin ?
Je suis pour la création de leur pendant masculin : le pet et le pouf.

mercredi, juillet 25, 2007

We au pays basque


Le we dernier, nous sommes partis à Biarritz, ce qui m’a permis de redécouvrir cette ville où j’étais passée en coup de vent quelques fois.
Auparavant, pas moins de dix heures de route, de passages éclair dans les stations service où on déguste un café sans saveur et où on retrouve sans surprise les joies des sanitaires collectifs.

Notre arrivée à Biarritz s’est faite de nuit, sous un ciel sombre, une pluie diluvienne et un gros orage. Typique du pays basque, mais les Biarrots vous diront que chez eux il fait toujours beau.
En tout cas la ville est plutôt agréable, avec ce mélange de petites boutiques de linge basque comme chez Jean Vier où on trouve toujours de sublimes nappes rayées de toutes les couleurs et de bouillonnantes échoppes où on s’achète des bouquets de churros, ces tiges grasses proches du beignet qui sont vendues par 6.

Nous avons dîné sur le port vieux, une petite enclave en bord de mer (pas une surprise pour un port me direz-vous) où on déguste des tapas en sirotant une sangria. Une petite balade le long de la plage en passant par l’hôtel du Palais, célèbre lieu de villégiature de nombreuses stars, et on découvre Biarritz by night en mangeant une gaufre au Nutella. Je viens de lire dans le Point qu’une jeune chef de 28 ans du restaurant de l’hôtel venait d’être élue meilleure ouvrier de France dans sa catégorie. Et puis sur la plage il y a des grappes de jeunes en chasse qui boivent des bières en jouant de la guitare…ce sont les mêmes qui enfourchent leur planche de surf pendant la journée en attendant « la » vague.



Pimientos à la bacalao

Et partout, dans les bars, les boutiques, les restaurants, on tombe sur des symboles du pays basque : taureaux, piments d’espelette, béret, foulards rouges, rayures rouges, blanches et vertes, ballon de rugby, espadrilles… on n’échappe pas à cette imagerie populaire, mais c'est aussi ce qu'on apprécie.


Un joli coin où le soleil est un peu capricieux mais où il est bon de se faire masser par les vagues. Ca vaut toutes les séances de palper rouler dont les magazines vantent les mérites.


mardi, juillet 24, 2007

Middlesex

Le we dernier, un aller retour Besançon Biarritz - soit environ 2000km - m'a permis de dévorer ce roman que j'avais volé dans les toilettes de ma soeurette.
Cet auteur ne vous dit rien, et pourtant on est un sacré paquet à avoir vu l'adaptation au cinéma d'un autre de ses romans, "Virgin Suicides".
Le protagoniste de "Middlesex" est Cal, un hermaphrodite qui nous raconte sa double naissance, la première en tant que fille et la seconde en tant qu'homme. Il explique son "étrangeté" en remontant dans sa généalogie pour le moins complexe où la consanguinité est forte.
Je serai brève et ne vous dévoilerai pas toute l'histoire, mais l'auteur nous embarque dans trois générations de Stephanides, une famille qui rêve de réussite professionnelle et d'ascension sociale. Des grands-parents qui ont fui Smyrne incendiée par les Turcs pour Détroit, des parents séduits par l'American way of life malgré leurs origines grecques, et une petite fille Callie qui grandit en se sentant différente de ses copines mais sans comprendre pourquoi, tous ces personnages hauts en couleur sont toujours dépeints avec une certaine douceur par l'auteur qui nous mène petit à petit vers les vif du sujet : la confusion des genres au sens propre.
C'est un sujet que l'on connaît peu et c'est intéressant de suivre les émois de l'adolescence d'une fillette qui a deux fois plus de raisons de se poser des questions sur ce qu'elle est.
Un très bon livre qui mêle tous les genres : épopée, satire sociale, confession, roman d'initiation avec une petite couche toujours présente de mythologie grecque...il a remporté le Prix Pullitzer en 2003 si je ne m'abuse.

mercredi, juillet 18, 2007

Psychose


Je suis parfois touchée par le même syndrome que Sylvie Testud dans son livre « Le ciel t’aidera », c'est-à-dire que mon imagination me joue des tours. Et quand elle commence à galoper, elle ne s’arrête plus et je m’embarque dans des scénarii toujours terribles, parfois sanglants

Un peintre est passé chez nous pour reboucher une fissure sur le plafond du salon. On frappe à la porte, j’ouvre et je me retrouve face à un monsieur très grand, avec des cheveux blancs mi-longs, une salopette blanche, des yeux un peu globuleux très bleus ; il me dit qu’il vient pour une fissure, fait dont je ne suis pas au courant. On constate ensemble que le plafond est lézardé. Il me dit alors qu’il doit venir la semaine prochaine (cette semaine donc) et que si on n’est pas là pour lui ouvrir, on doit lui donner les clefs de l’appartement. A cet instant, je commence à réétudier son physique en me disant que ses grands yeux pourraient bien être ceux d’un menteur. Je baragouine qu’il vaut mieux qu’il repasse le lendemain et qu’on verrait ensemble comment organiser ses passages.

Le lendemain, je lui dis tout de go qu’on doit trouver une solution mais qu’on ne tient pas à lui donner les clefs car on a eu un problème une fois (mensonge éhonté) et que cela nous a rendus prudents. Je le sens blessé, il me dit que c’est à nous de voir si on veut lui faire confiance ou pas. A ce moment là, je me dis que ses grands yeux pourraient bien être ceux d’un ouvrier honnête qui se fait rembarrer tout le temps par des gens méfiants comme nous. Malgré cela, je gagne encore du temps, lui dis de passer la première couche, qu’il repasse le lendemain et qu’on verrait, mais je me sens faiblir.

Son passage est prévu pour le lendemain à 15 heures, et avant cela il faut que j’aie la certitude qu’il est honnête. Je tente d’appeler le syndic de l’immeuble, mais ça sonne dans le vide… je rappelle plusieurs fois, personne… à midi, toujours pas de réponse… l’heure tourne, il va revenir et il va falloir que je lui donne les clefs, mais je veux être sûre qu’il a été envoyé par quelqu’un. A 14h30, je me dis que je peux aller voir les voisins pour leur demander s’il est passé chez eux et si je peux lui faire confiance. Mais j’ai peur qu’il débarque en avance et me tombe dessus pendant que j’enquête sur lui. 15h, personne. A 16 heures il n’est toujours pas revenu et enfin, j’arrive à joindre monsieur Bertrand du syndic qui me renvoie vers monsieur Goultard qui s’est absenté une demie-heure. J’ai l’impression que les secondes sont des heures. Et là, j’imagine que les grand yeux reviennent, que je me cache dans la chambre pour appeler le syndic et vérifier s’ils l’ont envoyé chez nous ; j’imagine qu’ils me disent de m’enfuir immédiatement et qu’à ce moment là j’entends les pas du peintre se diriger vers ma chambre avec le clingcling d’un couteau qui rase les murs. J’imagine que je soulève toute seule le matelas pour lui barrer l’accès à la chambre et que j’appelle la police. Mais je ne connais pas le numéro de la police : 13 ? 18 ? pas le temps de chercher. J’imagine qu’il donne des coups de couteaux dans le matelas et que prise de court, je fais semblant de joindre la police dont je n’ai pas le numéro et que je leur donne mon adresse, le signalement du peintre et de ses yeux, et que pris de panique, il s’enfuit… j’imagine que je repose mon matelas perforé et que je pars me réfugier chez les voisins…
16h30 j’arrive enfin à joindre monsieur Goultard qui me dit que c’est le maître d’œuvre qui est au courant de cette histoire de peintre. Heureusement, à 16h45 je joins ce monsieur Hervé qui me demande de lui décrire le peintre et qui me confirme qu’il lui a demandé d’intervenir. Je me sens bête et je lui dis « Oui, il a une bonne tête, mais bon on ne sait jamais, je ne laisse pas mes clefs comme ça »… Et là je pense que ses yeux bleus sont ceux d’un gentil peintre proche de la retraite et je lui trouve même un air de ressemblance avec le père Noël…Ce jour là, il n’est pas venu… Mais il est repassé le lendemain matin et je lui ai offert une tasse de café avec en prime mon trousseau de clefs…

dimanche, juillet 15, 2007

La vie en province a du bon

Il n'a pas fallu bien longtemps pour me convaincre que la vie en province a de grands avantages, preuve en est ce we avec une petite ballade du côté du lac de Vouglans.

Un panorama superbe, une pelouse en guise de plage, des arbres qui permettent de s'allonger à l'ombre, une eau pas si froide et verte, des sapins qui entourent cette vaste étendue et un grand calme...

Admirez le site, c'est si bon de se baigner dedans sous un ciel bleu uni. Et un grand merci à l'amicale des pêcheurs du lac qui a installé des tables en bois pour grignoter son sauciflard peinard. Elle est pas belle la vie?

samedi, juillet 14, 2007

Persepolis le film


Ca y est nous avons vu l'adaptation de la BD Persepolis au cinéma et le résultat est plutôt bon. Ca colle de très près au livre, aussi pas vraiment de surprises par rapport à la version originale même si de petits passages ont été coupés. Une bonne surprise en revanche en ce qui concerne les voix, particulièrement celle de Chiara Mastroianni pour le personnage central. Et surtout sa formidable interprétation de la musique de Rocky...

C'est agréable de voir les personnages prendre vie et certaines scènes mises en mouvement apportent un certain onirisme à l'histoire.

Un petit extrait pour vous, maintenant que j'ai compris comment insérer des extraits... enfin on va voir si ça marche.

vendredi, juillet 13, 2007

Les pâtes aux cèpes

Pour les amateurs de pâtes, j'ai imaginé une recette qui ma foi est fort savoureuse et qui sort un peu sentiers battus : pesto/tomate.
Coupez quelques tomates en petits cubes que vous faites chauffer dans une petite casserole; quant ça a bien réduit, ajoutez les cèpes. Pour les cèpes, achetez-les secs en supermarché et faites les regonfler en les immergeant dans de l'eau pendant au moins vingt minutes. Ajoutez une cuillère à soupe de crème frâiche, sel, poivre, ail.

Si vous avez une bouteille de vin blanc ouverte qui trâine dans votre cuisine, versez-en une petite rasade dans la sauce, ça ne peut pas faire de mal.

Ca se marie très bien avec de grosses pâtes (penne, tortiglioni...). Au moment de servir, ajoutez quelques lamelles de jambon cru, du basilic frais et du parmesan râpé.

Mmmm Vous m'en donnerez des nouvelles!

jeudi, juillet 12, 2007

Rubrique beauté

Vos dents sont tâchées par le tabac ? Vous n’osez pas sourire ? Ces phrases vous rappellent bien une pub non ?
Et bien L’association d’hygiène bucco-dentaire a trouvé ses deux nouvelles égéries pour sa prochaine campagne de pub axée sur « le naturel revient au galop ». Deux ravissantes jeunes filles en fleur au sourire ravageur… plus question de se cacher sous un casque de moto à la piscine ou de dissimuler ses dents gâtées derrière un rétroplanning au bureau…
La solution : assumer son sourire chocolat.

La pensée du matin

Il y a peu, j’ai découvert l’existence des blogs, ce mot que je voyais un peu partout dans la presse. Lorsque j’allais sur le lien indiqué, j’étais intriguée par tous ces gens qui rendaient publics leurs pensées, leurs humeurs, parfois même leurs sentiments.
Ne serait-ce pas une démarche un chouillas égocentrique ? Parler de soi uniquement en se disant que ça intéressera d’autres personnes ? Car sous couvert de partager des découvertes littéraires, culinaires, cinématographiques ou autres, c’est tout de même sa pensée qu’on met sur le devant de la scène.
Alors quoi ?
Quel intérêt pour ceux qui les lisent ? Et pour ceux qui les rédigent, est-ce que ça remplace un divan de psy, de pouvoir déblatérer sans peur d’être coupé ? J’ai vu récemment dans un livre que l’allemand était une langue qui n’amenait pas à la discussion car le verbe se trouvant en fin des phrases, personne ne peut couper celui qui a la parole. Le blog c’est un peu pareil, on peut parler de soi et d’autres choses aussi, personne ne nous interrompt (là par exemple si vous avez une objection et bien vous devez la garder pour vous). Et on ne subit pas les regards désapprobateurs ou les objections d’un public, puisqu’on n’en a pas en face de soi. Il y a les commentaires, certes, mais c’est en différé, on a le temps de préparer sa réponse, et puis sur les blogs c’est souvent les amis qui sont lecteurs et les amis c’est sympa.
Imaginez si quelqu’un avait osé dire que mes coussins étaient moches ? et bien j’aurais aussi pu le mettre sur une black list pour lui interdire l’accès aux commentaires… arf arf arf le blog c’est un peu l’apologie d’une pensée unique, celle de son créateur.
C’est un peu exagéré mais ça explique sans doute en partie le succès de ce phénomène. Le blog, c’est une façon de se mettre en scène sous son meilleur profil en quelque sorte.
Bref, quand j’y réfléchis je trouve beaucoup de critiques à émettre sur le blog mais malgré ça j’ai passé le cap, j’en écris un, et même si je dois avoir 5 lecteurs réguliers en tout et pour tout, je ne peux plus m’en passer. Alors tant pis, j’assume le plaisir que je prends à écrire mon blog malgré tout ce que je peux en penser et je continue à suivre avec délectation les blogs d'autres toqués du clavier.

mercredi, juillet 11, 2007

Véridique


Hier, sur le chemin du travail, mon regard s’est posé sur un avis de recherche… que ce soit des enfants ou des animaux, je les examine toujours avec attention, sans doute un vieux rêve de passer à l’émission de Jacques Pradel ou de toucher une rançon.

Mais là, j’ai failli m’étouffer avec mon pain au chocolat : c’était un avis de recherche pour un pigeon perdu avec comme signe distinctif « il a les pattes recroquevillées »… Alors là moi je dis chapeau d’avoir osé braver le ridicule par amour pour un pseudo-animal de compagnie. Parce que chercher un pigeon à Paris c’est pas gagné gagné…

dimanche, juillet 08, 2007

Echappée belle

4 jours de repos complet à Arcachon, voila qui est une belle façon de démarrer l'été. On retrouve ses repères habituels : le Moulleau avec sa jolie église, ses cafés et ses marchands de glace, Arcachon avec son Monoprix où on fait des affaires et la jetée Thiers avec les empreintes des grands navigateurs, les affiches annonçant comme chaque année les concerts de Yannick Noah, Pascal Obispo et le spectacle de Gad Elmaleh, la dune avec côté pile vue sur mer et côté face vue sur la forêt, les odeurs de pins, les écureuils qui courent sur les troncs d'arbre, les maisons qui poussent comme des champignons alors qu'on pensait que tous les terrains étaient pris, les Voici, Gala, Elle et Paris Match qui trônent sur la table basse, les odeurs d'humidité des draps, les vieilles paires de tongs dans les placards, et tous ces gens si propres sur eux, le pull placé sur les épaules, les espadrilles impeccables, les lunettes d'aviateur et la frange pour les filles, et la grosse mèche dans le plus pur style coiffé-décoiffé pour les garçons, des familles entières qui ont l'air tout droit sorties des catalogues Cyrillus et Comptoir des cotonniers, en train de manger des glaces sans mettre une goutte par terre, mais aussi les grains de sable qui s'insèrent dans chaque recoin et qu'on ramène à Paris voire à Besançon dans ses semelles et ses revers de pantalons, cette mer fraîche mais tonifiante et ces grandes plages désertes où l'on trouve des ragondins qui se laissent caresser et parfois des nudistes qui se laissent approcher, le phare du Cap Ferret qui tourne sans relâche et le ciel qu'on scrute dans l'espoir d'y déceler un signe de beau temps...



Je veux y retourner !!!!!

Un petit dernier pour la route

Et un petit dernier pour la route, un recueil de nouvelles spécialement conçu pour vous mesdames, qui êtes en quête d'une petite lecture sympa pour la plage.
Vous en aviez rêvé, ELLE l'a fait : un recueil qui regroupe les meilleures histoires vécues de ELLE, la fameuse double page qu'on s'empresse souvent de lire et qu'on emmène parfois avec soi dans le lieu d'aisance...
Et bien les voici réunies, et ça se dévore ! c'est du Jean-Luc Delarue en prose : je suis tombée amoureuse de mon prof d'histoire, j'ai retrouvé mon amour de jeunesse à 65 ans, mon mari aime les hommes, ma mère avait un amant... tous les cas de figures sont recensés dans ces petites nouvelles de quelques pages seulement. On en lit une, puis deux, puis trois et on n'en décolle pas.
Je viens de découvrir que ça coûtait 14 €, alors je ne vous conseille pas de l'acheter mais si vous tombez dessus dans une maison de vacances (c'était mon cas) n'hésitez pas à le mettre dans votre panier de plage.

Amours transversales

Un autre roman pour l'été, "Amours transversales" de Catherine Cusset à lire sur la plage un jour de chaleur torride...
L'auteure (oui toujours ce fameux e en fin de mot c'est vraiment vilain) nous fait partager les tranches de vie de plusieurs protagonistes. Le récit commence avec Myriam qui est délaissée par son fiancé Pierre; réconfortée par un bel italien qui l'initie aux plaisirs de la chair et aux joies du Tiramisu, elle rencontrera Xavier, l'amour de sa vie avec qui elle se marie et a deux enfants; ce dernier est pris du démon de midi lorsqu'il soigne Camille, une jeune patiente dont il tombe amoureux. Leur relation sera très courte mais le privera de sa raison. Myriam, devenue actrice, cède elle-même à la tentation lors d'un we en célibataire à Berlin où elle cède à trois hommes différents, dont Hans, un vieil égocentrique qui avait été son premier amant lorsqu'elle n'était encore qu'une jeune-fille. Le récit se termine sur Camille que l'on retrouve dans un rôle de bourgeoise qui a tout le confort matériel dont on peut rêver mais qui ronge son frein en attendant que son mari la regarde et la touche. et qui s'émoustille lorsqu'un jeune employé de l'hôtel lui fait de l'oeil.
Tous ces gens, sous leur apparente solidité et leur bonheur fragile, sont insatisfaits de leur sort et cèdent à la moindre tentation. Le lien qui les lie les uns aux autres n'a finalement que peu d'importance, et le fil conducteur du récit reste la recherche du plaisir, le problème de communication, la frustration de la vie que l'on s'est choisie... pas toujours des choses très positives en somme.
Ca se lit facilement et vite, à tel point que ce n'est qu'au deuxième chapitre que je me suis aperçue que je l'avais déja lu il y a quelques temps.
Ni pour ni contre.

Le ciel t'aidera


Une idée de lecture pour la plage ou les trajets en métro. "Le ciel t'aidera" est un petit roman auto-biographique de Sylvie Testud, ou en tout cas largement inspiré de sa vie : l'héroïne est actrice, elle s'appelle Sylvie et son nom de famille est Testud. Simple coïncidence? non je ne crois pas...
Bref, Sylvie Testud est une grande flippée de la vie; pour elle, la menace est partout : dans la rue, dans son appartement, sur le toit de son immeuble, au ski, dans un parking... son imagination débordante lui laisse toujours imaginer le pire car elle n'est sereine qu'à condition d'avoir un planning très détaillé de ses journées pour ne rien laisser au hasard.
Son entourage se compose de son copain qui subit sa paranoïa aïgue et de son chien Tiago qui ne pense jamais à la défendre, trop occupé à dormir et lécher les inconnus. Alors Sylvie flippe, tout le temps, jusqu'à cacher des couteaux sous son lit au cas où un drogué en manque se glisserait dans son appartement par le velux...
C'est de ça que l'actrice nous parle dans une prose déliée et rythmée; c'est amusant, mais ça manque parfois un peu de fond. On le lit et on l'oublie aussitôt mais on passe malgré tout un bon moment.Et puis je n'en suis pas fan en tant qu'actrice (non pas qu'elle joue mal - au contraire - mais elle provoque en moi une réaction physique de rejet) mais en tant qu'auteure (oui on met des e maintenant à ce genre de mot, ce n'est pas joli mais bon je suis les règles de la nouvelle grammaire) je la trouve plutôt sympathique.

jeudi, juillet 05, 2007

La clé des champs


Sur ce, je prends la clé des champs car il est temps de m'envoler vers le Pyla... à la semaine prochaine...

Persepolis

On n'entend plus parler que de cette BD et de ce film primé à Cannes. J'ai testé pour vous la BD, avec l'intégrale des 4 tomes de Marjane Satrapi qui nous régale de cette histoire autobiographique. En toile de fond, un pan de l 'histoire de l'Iran avec la chute du Shah en 1979 et la révolution islamique qui met en place un régime de terreur.
Marjane Satrapi nous raconte sa vie et celle de sa famille sous les différents régimes puis pendant la guerre Iran -Irak. Ses parents, des gens cultivés et modernes, participent à des actes de résistance et transmettent leurs convictions politiques à leur petite fille qui n'a pas sa langue dans sa poche et se prend pour une prophète qui converse avec un Dieu à longue barbe blanche. Elle évolue dans ce pays soumis à la dictature des gardiens de la révolution qui interdisent la liberté de pensée, de boire, de s'amuser, et soumettent les femmes au port du voile.
A travers ces dessins en noir et blanc, ces flash-back pour resituer chaque tranche de vie dans un contexte historique toujours plus inquiétant, et ce portrait d'une famille unie et moderne soumise à une dictature religieuse, on découvre la révolution islamique de manière très pédagogique. Des textes mordants, des dessins épurés et un scénario bien ficelé nous plongent dans cet univers sombre où pointe toujours une petite lueur d'espoir, grâce au volontarisme de Marjane qui est bien décidée à prendre en main son destin.
Je n'ai pas encore vu le film car je préfère attendre de digérer la BD, je vous en donnerai des nouvelles, mais apparemment les critiques sont enthousiastes.

mercredi, juillet 04, 2007

Et toi t'es sur qui?

Un film juste sur l'adolescence et ses errements, rondement mené par une jeune réalisatrice qui répond au nom de Lola Doillon, fille de mais pas seulement.

L'adolescence comme chacun le sait à force de le lire dans les histoires vécues des magazines féminins, est une période difficile pour les parents et les enfants. C'est aussi une période qu'il est difficile d'aborder au cinéma sans tomber dans les clichés lourdauds.

Et pour Lola Doillon, c'est un pari réussi. Elle suit de manière complice la fin de l'année scolaire de deux jeunes-files de 15 ans qui ont décidé de perdre leur virginité avant la fin de l'été. Au début, elles veulent "le faire" avec un garçon dont elles seraient amoureuses mais bien vite la curiosité prend le dessus et elles tapent dans leur bande de copains. Tous sont un peu déçus par cette première fois qui les fait malgré tout grandir, prenant conscience des sentiments qu'ils ressentent les uns pour les autres où parfois la frontière est bien mince entre amitié et amour. D'après ce que j'ai lu sur une critique, la réalisatrice a trouvé les comédiens lors de castings sauvages, et ils sont impressionnants de naturel. C'est un bon film, et une vision réaliste de l'adolescence qui nous fait revivre ces doux moments de grâce ou gros nez rime avec acnée.

Un délice de fraises

Une recette simple pour un dessert léger et savoureux.
Choisissez avec soin de bonnes fraises mûres, en évitant les barquettes de supermarché dans lesquelles on ne voit pas que celles du fond sont poilues. Je parle en connaissance de cause, j'ai dû en jeter la moitié, et ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Rincez-les.

Là, c'est le moment de sortir son étagère poussiéreuse votre magimix chromé qui trône dans votre cuisine sans jamais servir. Mixez les fraises jusqu'à obtenir une belle purée rose... Ajoutez un fjord par personne, sucrez, puis mixez à nouveau.



Là, deux options s'offrent à vous. Soit vous congelez la mixture, soit vous la laissez simplement reposer au frigidaire avant de la servir comme un yaourt à boire. C'est délicieux et mine de rien ça cale !!!!J'ai juste une réserve sur la version congelée dont la texture n'est pas encore au point... j'y travaille j'y travaille !


dimanche, juillet 01, 2007

Ocean's 13

Voila un film que je voulais voir, puis influencée par les critiques j'étais un peu moins curieuse et finalement j'y suis allée.
Certes, il y a du beau gosse, Brad Pitt et Georges Clooney en tête. On retrouve la même ambiance que dans les autres (en tout cas le 1 que j'avais vu), fond sonore jazzy, le côté "Agence tous risques" quand on les voit préparer leur arnaque, un univers macho à souhaits et des personnages attachants d'arnaqueurs au grand coeur.
Mais rien de nouveau à l'horizon, on sait qu'ils vont le réussir, leur braquage et on ne s'étonne même pas de leur rapidité à acheter la foreuse du tunnel sous la manche en claquant des doigts ou de créer puis d'arrêter de la même manière une grève dans une usine du Mexique... il ne faut pas chercher la plausibilité du scénario mais simplement se concentrer sur la grosse classe de Geroges Clooney et Brad Pitt qui ont l'air de défiler dans leurs costumes impeccables.

Les légumes farcis

Voici la recette des légumes farcis, une recette simple, rapide à réaliser, ultra-économique et délicieuse.
Achetez les légumes que vous aimez, l'idée étant de ne pas prendre de betterave ou de petits pois car c'est un chouillas dur à farcir. Mais prenez par exemple courgettes, poivrons, tomates, aubergines et pommes de terre ainsi que de la farce à base de porc sous vide ou chez le boucher peu importe.
Améliorez votre viande à farcir avec sel, poivre, ail, herbes type basilic et/ou herbes de provence.
Préparez vos légumes en les passant sous l'eau puis en les coupant en deux pour ceux qui sont en longueur ou en les creusant pour ceux qui sont ronds comme la tomate ou la pomme de terre. Mettez de côté la pulpe que vous avez prélevée.
Remplissez généreusement vos légumes de farce (ça réduit pas mal à la cuisson), posez vos légumes farcis sur une plaque, en y rajoutant les morceaux de légumes découpés qui donneront un peu de jus. Versez un mince filet d'huile d'olive et enfournez.
Servez avec une salade, c'est délicieux.
Je n'ai pas de photos des légumes après cuisson car nous ne savons pas nous servir de notre nouveau four, qui ne chauffe pas à plus de 50°C; j'ai donc été contrainte de les faire cuire au micro-ondes, ce que je vous déconseille vivement si vous invitez votre patron. Ca reste bon mais c'est pas beau...