samedi, mars 31, 2007

Le Come Back

Avis aux amatrices (ou amateurs si ça existe) de comédies romantiques. Je n'en suis pas friande mais après une semaine bien chargée, c'est si bon de se laisser porter le vendredi soir par un film léger. Entourée d'une salle bon public qui partait au quart de tour, je me suis laissée séduire par le duo Hugh Grant/Drew Barrymore et leur inévitable histoire d'amour.
L'histoire : Une star déchue des années 80 ne monte plus sur scène que pour honorer des contrats dans des parcs d'attraction ou des foires agricoles; son public, des quadragénaires hystériques nostalgiques des idoles de leur adolesccence. Un jour, une star internationale sosie de Shakira, lui propose de lui écrire une chanson pour l'interpréter en duo avec elle; maladroit avec les mots, il n'arrive pas à écrire le tube qui pourrait l'aider à retrouver le succès. Heureusement, la jeune-femme qui arrose régulièrement ses plantes, semble très douée pour l'écriture... malgré ses premières réticences, elle finit par se laisser convaincre de travailler avec lui et ils forment dès lors un duo de choc...et plus car affinités.
Il y a des moments assez drôles, notamment le clip dont je vous ai mis le lien et dans lequel notre ami Hugh n'a plus une miette de son charme légendaire. Et puis quelques clichés romantiques qui nous font fondre... travail acharné du duo à l'évidente complicité, déclaration d'amour en chanson dans une salle comble, difficulté pour chacun des protagonistes de vaincre ses complexes...

Au final on en ressort contents, en sifflotant le tube planétaire du groupe "POP !".

http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft9OS.html

lundi, mars 26, 2007

Ensemble c'est tout



Dimanche, nous sommes allés voir "Ensemble c'est tout", l'adaptation au cinéma du superbe roman idoine (je viens de voir ce mot dans mon bouquin du moment et j'avais envie de le placer moi aussi) de Anna Gavalda.
C'est frais, c'est sympa, Guillame Canet est bien charmant, les personnages attachants, certaines scènes touchantes... on passe un bon moment même si les personnages ne sont pas du tout aussi fouillés que dans le livre. En tout cas l'adaptation est très fidèle, pas de prise de risque mais on retrouve bien le livre et c'est quand même là l'essentiel.


Seul hic, une femme âgée bien sous tous rapports, bonne présentation, collier de perles, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, un peu le sosie de Geneviève de Fontenay, a passé le début du film à ronfler comme un marcassin...

La montagne ça vous gagne !

Dans la série WE au grand air, voici quelques photos de notre passage au pays des edelweiss, des élans et du silence blanc, j'ai nommé Abondance, tout près d'Avoriaz.

Nous avons été hébergés par nos futurs amis Bisontins dans une très jolie ferme bâtie en 1711, comme l'indique le chiffre taillé dans le bois de la cheminée. D'abord divisée en deux parties, le bas pour la vie de famille et le haut pour stocker le foin, elle a été retapée avec goût pour devenir une maison en bois au charme désuet où il fait bon vivre.

C'est devenu un lieu hors du temps où les tenues en gore tex côtoient les tue-mouches gluants et où le réveil n'a plus lieu d'être puisqu'il est remplacé par le chant du coq ou le beuglement des vaches.


On y croise des des objets sans âge, on y fait des jeux de société pendant de longues soirées au coin du feu, on feuillette le livre d'or signé par les gens de passage, on scrute le paysage blanc, bien au chaud, le derrière chauffé par la cheminée crépitante.





Et puis il ne faut pas oublier l'agréable sensation de se laisser glisser sur une piste déserte en ayant pendant quelques instants l'impression d'aller aussi vite que les autres jusqu'à ce qu'un mur de bosses nous replonge dans la réalité...
Dévorer un sandwich au jambon de pays le cul dans la neige et se relever ensuite avec l'arrière train aussi endolori que celui d'un vieux berger allemand.
Savourer un café à une terrasse ensoleillée puis passer faire un tour aux toilettes et regretter d'avoir choisi la salopette plutôt que le pantalon.
Surplomber le paysage sur un télésiège rembourré et se prendre en plein nez la fumée de cigarette de son voisin.
Sentir son orteil dépasser de sa chaussette de 20 ans d'âge attaquée par les mites malgré l'odeur de naphtaline qui embaume tous les vêtements du we.
Je fais la cynique mais le ski hors saison, c'est quand même un moment savoureux, qui vaut tous les cours de yoga du monde. Et surtout, ce sentiment de silence, quand tous les bruits sont absorbés par la neige et que la montagne ressemble à un grand gateau en sucre glace... oui, la montagne ça rend lyrique.

mercredi, mars 21, 2007

Ôde à la Converse


Sur le chemin de la banque, mon œil aurait pu être happé par des dizaines de choses : amas d’agneau en train de dégouliner sur sa broche, cordes à sauter et chouchous à 1€, faux cheveux afro, ballerines dorées, clochards… mais c’est une paire de converse All Star blanches qui a m’a attirée à elle de façon quasi magnétique.


Revenons sur ce phénomène pas si paranormal en quelques étapes clefs :

- je m’apprête à renflouer mon compte en banque en déposant des chèques.
- J’ai la conscience tranquille puisque je vais créditer mon compte de quelques euros.
- L’hémisphère féminin de mon cerveau se dit que je vais donc être en mesure de dépenser.
- Mon regard se pose sur une paire de chaussures et pas n’importe lesquelles mais nous y reviendrons plus tard.
- Mon sang ne fait qu’un tour, je suis prête à dégainer ma carte bleue.
- D’un pas assuré, je pénètre sur le lieu du crime.

Elles étaient là, posées, plus blanches que neige, aussi pures que des colombes égarées dans un frimas d’hiver. Je les ai mêmes entendues crier « Prends nous avec toi ! Fais nous sortir de ce trou à rats » ! J’avais presque l’impression de faire une bonne action, un peu comme si j’étais la sœur de Shiloh et Maddox (blague réservée aux initiées d’une certaine presse) et que mes parents étaient plus populaires que Mère Térésa.

Bref, je suis repartie avec aux pieds, deux magnifiques chaussures de toile et caoutchouc. Je ne sais pas pourquoi les converse me font cet effet, mais elles ont rythmé ma vie. Petite, je les voyais aux pieds de mes cousins et je trouvais ça cool ; à huit ans, j’ai eu une paire de vertes et une paire de rouges, et comme pour moi la converse rimait avec cool, j’ai eu la bonne idée d’en porter une de chaque couleur. Adolescente, j’en ai eu des bordeaux, puis des vertes puis des bleues, achetées en Italie en 1995. Ces dernières que j’ai portées pendant 10 ans je les ai troquées l’année dernière pour une paire de noires, et je les remplace aujourd’hui par les blanches.

Les Converse sont revenues sur le devant de la scène il y a quelques 4 années, toutes les fashionistas en portaient avec leur trench et leur sac Vanessa Bruno ; j’avoue les avoir encore plus portées depuis leur réinsertion dans le monde impitoyable de la mode, mais comme une amie fidèle, je ne les ai jamais délaissées au profit d’amitiés passagères avec des Puma ou des Gazelle. Elles faisaient toujours partie de moi.
Une seule infidélité : le jour de mon mariage, mais si j’avais eu les blanches que je viens de m’offrir je n’aurais sans doute pas failli.

Voila vous savez tout sur ma vie avec les Converse… et regardez comme elles sont belles ! J'ai envie de les déposer sur un écrin de velours bordeaux car comme les diamants les Converse sont éternelles.

mardi, mars 13, 2007

We bisontin


Ce week-end on était à Besançon pour visiter des appartements afin de se trouver un petit nid douillet où poser nos valises.
On en a profité pour arpenter le centre, ruelles pleines de charme, façades anciennes, vieilles pierres, la grande place du musée, les rives du Doubs...Voici une vue sur le quai Vauban, idéal pour faire un petit footing, je vous en donnerai des nouvelles quand j'aurai testé...
Quand on s'éloigne un peu de la ville, on aperçoit tout le long du Doubs des bonshommes verts kaki, encapuchonnés et bottés, qui attendent que la ligne de leur canne à pêche se tende...car ce we c'était l'ouverture de la pêche à la truite ! Et savez-vous qu'il y a également une saison pour déguster les grenouilles? et bien c'est maintenant, toutes les ardoises des restaurants vous proposent leur formule spéciale batraciens.

Et puis dans la campagne, on a accès à des sites naturels très beaux, d'autant plus pittoresques qu'ils sont déserts en cette saison. C'est comme ça qu'on a surplombé le Doubs en passant par des routes enneigées et en traversant la ville de Morteaux connue pour sa célèbre ... saucisse ! On a été un peu déçus car on s'attendait à voir une statue en l'honneur de cette spécialité; la statuette de la saucisse de Morteaux devrait d'ailleurs remplacer tous les bustes de Marianne dans les mairies de France. Ca serait une façon poétique d'honorer le patrimoine franchouillard.
J'espère que cet avant-goût de la région de Besançon vous a convaincus et que vous aurez envie de venir nous rendre visite ! Car on ne sait pas encore où on va loger mais on est sûrs d'une chose : il y aura une chambre d'amis !

lundi, mars 12, 2007

Chronique d'un scandale

Sheba, une jeune et jolie prof de dessin fait son entrée dans un collège, sous l'oeil critique et acerbe de Barbara, une collègue proche de la retraite. Cette dernière vit seule, avec pour unique compagnon et ami un chat en fin de route; c'est du point de vue de cette vieille fille amère et perverse que l'histoire est racontée. Rapidement séduite par Sheba, elle s'en fait une amie sur qui elle prend l'ascendant lorsqu'elle découvre que cette dernière entretient une relation avec un jeune élève de 15 ans. Elle la culpabilise, la menace de tout balancer, mais revient en arrière, consciente que c'est le meilleur moyen de la manipuler.
La tension monte, rythmée par une musique angoissante qui va crescendo chaque fois que Barbara rôde autour de sa proie, devenue prisonnière de la toile qu'elle a habilement tissée.
A mi chemin entre le thriller et le drame psychologique, ce film fait passer un bon moment sans longueurs, on n'y repensera pas dans 5 ans mais ça vaut le détour malgré tout.

mercredi, mars 07, 2007

Je ne peux pas m'en empêcher...

Je ne peux pas m'empêcher de ramener une baguette à la maison sans croquer dedans, de laisser pourrir complètement les fleurs qu'on m'offre, de manger un petit carré de chocolat avec un yaourt, de réciter le numéro de Jean mineur quand je vais au cinéma, de lire les titres de la presse people au relais H, de chantonner toute la journée la musique des taxis G7 quand j'en appelle un, d' "oublier" une tomate dans un casier de mon frigo, de ne jamais lire les préfaces des livres mais de ne jamais oublier les remerciements, de feuilleter les magazines de la dernière à la première page, d'attendre de savoir ce que je vais porter pour sortir de mon lit...

Je crois que j'aime pas

Film décevant, bien résumé dans la bande-annonce qui reprend les "grands moments" de ce film rempli de lieux communs.
Le patron toujours pressé qui ne voit jamais son fils, qui a un appartement ultra moderne et qui ne prend jamais le métro. L'artiste "fauchée" mais qui habite un grand atelier de 250 m2, qui se nourrit de sushis, un sacré bout de femme au caractère bien trempé nom d'une pipe ! Ils tombent amoureux par on ne sait quel miracle mais voila, la vie n'est pas simple alors ce patron qui a eu un jour le coeur brisé , demande à son chef de la sécurité de la traquer pour s'assurer qu'elle n'a pas un gros vice caché. Mais la demoiselle est parfaite et quand elle tombe enfin dans ses bras, elle découvre les caméras cachées chez elle. Quel dommage ! Elle est trop déçue, lui il déprime. Les cours de sa société chutent , il ne se rase plus, mange des pizzas buitonis, engage des avocats pour récupérer son fils, et fait ses visio-conférences en caleçon avec une chemise et une cravate pour leurrer tous ces cons qui ne comprennent rien à l'amour. Mais heureusement ils finissent par tomber dans les bras l'un de l'autre ! Ouf on est sauvés, ravis pour eux et on peut rentrer chez soi.

dimanche, mars 04, 2007

Un dimanche sportif

Ce matin on s'est levés tôt pour honorer notre rendez-vous à la gare de Fontainebleau. On devait y retrouver des copains pour une journée de vélo dans la forêt; après avoir enfourné dans le sac à dos la bouteille d'eau et les sandwichs préparés avec amour par notre boulanger préféré, on a pris la voiture tout en chantonnant sur "Ma vie en l'air". D'ailleurs on fait bien les choeurs maintenant...


On a été bluffés par la ville de Fontainebleau qui est vraiment charmante, avec un vrai air de vacances. Les rues piétonnes pleines de gens qui se baladent une baguette fraîche à la main, un joli manège ancien, des terrasses de café animées, le marché, la château et les belles maisons anciennes.



Et puis on a loué nos vélos, on les a enfourchés et on a pédalé sur les sentiers sableux. Trois heures de promenade, pas un déraillage, seulement quelques tâches d'huile et de boue en bas du pantalon.

On a fait une petite halte salvatrice pour pique-niquer sur un rocher en saluant les promeneurs qui passaient en contrebas. La reprise a été dure, les cuisses me brûlaient et j'avoue avoir maudit des racines ou cailloux qui heurtaient ma roue. On a tout de même pédalé près de trois heures et on était bien contents de reposer nos vélos. Et j'ai quand même dormi pendant une heure dans la voiture pendant le trajet du retour...

Heureusement que ma chaise de bureau est rembourrée parce que je pense que demain j'aurai du mal à m'assoir...