jeudi, août 23, 2007

Ratatouille

Pas la peine de vous présenter ce film dont les bandes annonces et les affiches sont omniprésentes depuis sa sortie.
D'ailleurs je viens d'utiliser le mot film pour un dessin animé aux effets très spéciaux. La qualité des images est assez stupéfiante, certains détails sont très réalistes, comme par exemple les poils des rats, les mouvements de leur corps ou certaines images de Paris.
En revanche, je n'ai pas aimé les humains dont le dessin est un peu vulgaire, mais j'imagine que c'est un parti pris et que ce n'est pas par fainéantise qu'ils ont choisi ce type de dessin.
Ca parle de la nécessité de trouver sa voie et de se battre pour ses ambitions, de l'honnêteté qui paye toujours, de l'égalité des chances...et surtout de cuisine et c'est ce qui m'a le plus plu. Les scènes où on voit le petit rat et sa marionnette de cuistot couper, émincer, saupoudrer, touiller, peler, râper... valent bien les séances du samedi matin de Cyril Lignac.
C'est sympathique même si j'ai trouvé que certains moments étaient un peu longuets (comme dirait Jean) et j'imagine que ça doit bien s'exporter à l'étranger avec cette vision de Paris capitale de la grande bouffe.

lundi, août 20, 2007

Du côté du passage Brady


"Asseyez-vous, si vous n'aimez pas, on vous rembourse le repas", telle est la rengaine que nous servent les serveurs rabatteurs du passage Brady. On snobe les premiers pour montrer qu'on ne se fait pas avoir (à d'autres le pas satisfait remboursé, on sait bien qu'ils n'ont pas le service après vente de Darty), et quand on s'aperçoit qu'on distingue la lumière à l'autre bout du passage, on s'assoit à la première table libre. On aurait l'air un peu bêtes de faire demi-tour et de retourner commander notre curry au serveur qu'on pris son pied à snober quelques secondes auparavant.
Chaque habitué a son restaurant préféré, mais en ce qui me concerne, je n'ai jamais été déçue quelle que soit l'adresse où je me suis assise.
Les prix des menus défient toute concurrence, et les saveurs sont au rendez-vous : chicken tikka massala, chicken korma, tandoori, cheese nan, lassi mangue et tous les autres mets dont on ne retient pas les noms. Les plats sont épicés à la française, pour ne pas trop violenter nos palais délicats.
C'est un coin tranquille pour dîner, ce n'est pas un service cantoche comme dans certains restaurants japonais où on nous sert le saké en même temps que la soupe au miso, et ça crée un certain dépaysement de savourer ces plats au son des meilleures BO des bollywoods.Pour ceux qui ne connaissent pas, ça se situe entre la rue du faubourg st denis et la rue du faubourg st martin, métro Château d'eau. Et pour ceux qui connaissent, ça vous donnera peut-être envie d'y retourner.

Bahia de tous les saints

Apparemment je suis passée à côté d'un chef d'oeuvre avec ce livre dans lequel je n'ai pas vraiment réussi à entrer. L'écriture est belle, la poésie présente, les sujets forts, mais je n'ai pas été happée par le destin de Antonio Balduino, un jeune noir, enfant orphelin d'une classe miséreuse, qui tente de forcer son destin pour trouver qui il est. Tour à tour, voleur, boxeur, travailleur dans une plantation de tabac ou dans les ports (heureusement que je viens de me relire j'avais écrit porcs... pas facile de travailler dans un porc, on doit y être à l'étroit), il rêve de conquérir la blanche Lindinalva, idéal de femme inaccessible qui finira par vendre son corps.
Imparfait mais tellement humain, violent mais le coeur sur la main, Antonio trouvera finalement sa voie dans la lutte contre les inégalités, thème apparemment récurrent dans l'oeuvre de Jorge Amaldo dont je viens de découvrir un des nombreux romans.
A glaner des informations sur le web, je me rends compte que cet auteur a beaucoup compté pour la littérature brésilienne, alors je me fais petite et je dis juste que je n'ai pas accroché mais que ça mérite tout de même d'être lu. Pas très affirmé comme opinion mais comme il a été comparé à Zola dans un article pour l'aspect social de ses sujets, je ne me risquerais pas à le critiquer...
Vous êtes seuls juges...

dimanche, août 19, 2007

Faire semblant c'est mentir



On change un peu des romans avec une BD pour adultes. Je ne connais par l'auteure, Dominique Gobbet que j'ai découverte avec cette BD.

Le dessin est un peu sombre et parfois à la limite de l'agressif, tant par ses couleurs que ses contours, les typos utilisées, les dessins superposés. Le premier chapitre déroute, dérange, j'ai failli l'arrêter au bout de quelques pages. Le rendu est proche du crayonné, les pages ne sortent quasiment pas du gris qui reflète bien l'état d'esprit des personnages.

Finalement on se laisse prendre par l'histoire du personnage principal, une jeune-femme dont on découvre les rapports qui la lient avec son père, son petit ami, et les rapports qu'elle a eus avec sa mère, sans doute dépassée par les événements. L'ensemble est un peu tristounet ma foi, je n'ai pas été vraiment séduite par ce style, mais je ne suis qu'une novice en matière de BD, alors peut-être que je passe à côté d'un chef d'oeuvre.


La forêt des ombres

Un polar qui se respecte vous plonge rapidement dans une ambiance un peu sombre et dérangeante et se lit d'une traite. C'est le cas avec ce titre de Franck Thilliez qui nous emmène dans le coeur de la forêt noire où un jeune auteur en recherche de reconnaissance semble avoir pactisé avec le diable. Il accepte d'écrire pour un vieillard handicapé contre de l'argent, à condition de faire revivre sur papier le bourreau 125, un célèbre tueur en série qui torturait ses victimes.
Bientôt la fiction et la réalité se rejoignent et la petite famille de David se retrouve prisonnière de ce chalet mystérieux perdu au milieu des pins, dans une forêt enneigée peuplée de lynx.
L'atmosphère est oppressante, l'écriture fluide et l'intrigue facile à suivre; cependant c'est un peu tiré par les cheveux et certains passages tiennent un peu de la démonstration de macabre. Apparemment c'est auteur a également signé "La Chambre des Morts" qui a été primé au quai du polar 2006, je tenterai de me le procurer pour voir ce que ça donne.

Die Hard

Faites-vous partie de ces adolescents qui ont visionné environ 10 fois Piège de Cristal un samedi soir tandis que leurs parents étaient de sortie? Non? Vous alliez plutôt en boîte ou vous étiez invités à des soirées?
Et bien moi non, je me préparais une bonne pizza à manger devant ce mythique film d'action où le héros John Mc Lane faisait le point avec ses orteils dans une tour menacée par l'explosion d'une bombe installée par un groupe de terroristes allemands.
On se souvient de sa complicité par talkie walkie interposés avec ce bon gros agent de police qui lui a sauvé la mise tout en mangeant des sandwichs achetés à des stations service. Al si je ne m'abuse, ce bon vieux Al avec qui il parlait de ses enfants tout en abattant les méchants à la mitraillette. Un dur au coeur tendre ce John.
Bref, John Mc Lane est de retour dans un film pour le moins musclé dans lequel il conduit des camions, détruit des hélicoptères, des avions, déjoue un complot terroriste, renoue avec sa fille, et fait des blagues avec une clavicule déboîtée, l'arcade sourcillère exploquée, le t.shirt qui vire au kaki sale et le sourire en coin. Ca part dans tous les sens et c'est assez fidèle aux autres films de la série, mais bon on a quand même quelques années de plus...la pizza est remplacée par une eau minérale et on est contents quand même quand ça s'arrête.

mercredi, août 08, 2007

Le poulet au curry

C’est très simple à faire. Il vous suffit toutefois d’avoir prévu de dévaliser le rayon épices de votre supermarché et ensuite suivez les indications.

Faites revenir des cuisses de poulet (1 par personne) dans une sauteuse avec quelques oignons émincés. Lorsque les cuisses sont un peu dorées, vous pouvez rajouter des dés de tomates qui rendront l’eau nécessaire à la confection de la sauce.

Rajoutez du curry, de la coriandre, du gingembre moulu, du cumin, de la cannelle, du poivre, du sel et du piment si vous aimez devenir rougeaud et suant quand vous mangez.

Couvrez et faites cuire 40 minutes environ.

Pour épaissir la sauce avant de servir, plusieurs techniques. Soit vous rajoutez un peu de crème fraîche, soit du yaourt, soit de la farine (à diluer au préalable dans un bol avec un fond de sauce pour éviter les grumeaux).

A servir avec un riz basmati pour faire comme là-bas. Vous pouvez prévoir de faire dorer quelques amandes à la poêle que vous rajouterez sur le poulet avant de servir, et vous pouvez aussi si vous en avez mettre de la coriandre fraîche dans chaque assiette pour donner du goût.
La photo n'est pas particulièrement appétissante mais en vrai c'est bon.

Banzaï

On continue donc dans le registre « à la recherche de sensations fortes type pubs Hollywood chewing-gum ». Dimanche dernier, cap sur le Jura pour une demie journée de cannyoning.
Lever à l’aube après une courte nuit et une heure et quart de trajet pour se dire « j’ai pas envie d’aller plonger dans l’eau froide des torrents, je veux retourner sous ma couette ». Alors on parle de tout et de rien pour oublier l’épreuve qui nous attend.

Arrivée sur le parking où un groupe de jeunes à l’allure sportive nous attend ; Dimitri, notre prof, nous claque la bise, il a l’air sympa, déjà un bon point.
Première épreuve : l’enfilage de la combinaison. Cela consiste donc à glisser son corps dans une combinaison à la propreté douteuse. Un pantalon, une veste avec capuche en cas de froid important, des chaussons pour les pieds et une jupe pour ne pas abîmer la combinaison pendant les toboggans naturels. La cerise sur le gâteau c’est le casque qui nous rappelle qu’on va faire un sport dangereux.

Deuxième épreuve : on part en queue leu leu sur un sentier glissant pour atteindre le torrent. Dimitri nous conseille de nous mouiller pour nous habituer à la température de l’eau. C’est froid, l’eau s’infiltre par le cou le long de notre corps, on a l’impression que nos mains vont tomber à cause du froid, et il n’est que neuf heures trente du matin.

Troisième épreuve : On lève la tête fièrement et on suit le groupe sans rouspéter. On marche dans la rivière en essayant de ne pas glisser ni de se tordre la cheville entre les cailloux. On grimpe sur la rive, on escalade un mini sentier boueux et on atteint la zone du premier saut. Explication du prof « Alors vous mettez le pied d’appel en avant, vous balancez l’autre pied au moment du saut, vous rééquilibrez avec les bras et au moment de l’impact on reste bien toniques, les bras le long du corps, et les garçons attention à ne pas écarter les jambes ça pourrait faire mal »… Déjà un danger qui ne nous concerne pas, nous femmes. Suite de l’explication « Vous mettez le premier pied ici, puis vous marchez et posez le deuxième au niveau de la racine et vous prenez une bonne impulsion pour vous éloigner de la paroi. Mais attention à la paroi d’en face. Et vous visez là où l’eau est foncée pour être sûrs qu’il y a du fond. Qui veut y aller ? »… « Euh…Et si on veut se boucher le nez, y’a une technique spéciale ? »…

Tout cela n’est donc pas très rassurant, mais finalement la ballade suit son cours, et Dimitri se révèle très prévenant et patient. Toujours un rocher qui vient à notre secours si on veut éviter les sauts de Tarzan, et confortée par ce gentil moniteur, je fais un saut de 7 mètres. J’ai envie de crier banzaï tellement je suis fière. En revanche, l’épreuve du siphon je l’évite, car ça consiste à passer dans un rocher creux sous l’eau, une sorte de petit tunnel étroit et sombre où on pourrait rester coincé… très peu pour moi.

Des cascades, un ciel bleu loin au dessus de nous, personne à l’horizon, une eau limpide mais glaciale, un groupe qui applaudit les beaux sauts (bizarre, il ne me semble pas avoir été acclamée pour mes prouesses… où alors je n’ai pas entendu parce que j’ai mis ma capuche pour que mes cheveux ne se transforment pas en stalactites). Finalement on oublie vite l’appréhension des premières minutes, on se prend au jeu et on se dépasse. Et puis le retour à la terre ferme se termine par un passage dans une grotte sombre et une petite marche qui ouvre l’appétit. Là, Dimitri ouvre son camion et en sort cacahuètes, vin de pays, saucisson… je suis conquise… par ce sport pas par Dimitri...

lundi, août 06, 2007

Newport Beach



Vous connaissez sans doute déja cette série que je suis en train de découvrir... un Beverly Hills version 2000 où Shannon Doherty est remplacée par Misha Barton et dans lequel Jim et Cindy Walsh sont remplacés par Sandy et Kirstin Cohen, des parents bien plus sexys et sympas, qui ne sont pas asexués et moralisateurs... ou si peu...

Un jeune délinquant est sauvé de la prison par un avocat riche qui se met au service des pauvres; il l'accueille dans sa jolie maison de Newport Beach et le prend sous son aile; le jeune Ryan se prend d'amitié pour le fils de l'avocat, Seth, et devient bientôt un membre de la famille. Il découvre alors la micro-société de Newport Beach, une bulle d'hypocrisie et de faux-semblants où il convient de montrer qu'on a plus d'argent que son voisin.

Ce petit générique au son pop rock vous mettra dans le bain et vous fera découvrir les acteurs qui font le succès de la série dont la quatrième saison arrive en France en novembre. Une grosse déception cependant pour le personnage principal qui applique parfaitement ce qu'on a dû lui apprendre dans le cours de "je jette un regard en coin pour montrer que je ne suis pas content" et qui est inexpressif et sans aucun charisme. En revanche, les autres acteurs sont bien sympathiques, on découvre le jeune Adam Brody qui est très craquant et on apprécie la fraîcheur de Misha Barton qu'il est bon de découvrir ailleurs que dans les pages de Voici. Enfin je sais ce que fait cette jeune fille dans la vie. Mais je tiens à décerner une mention spéciale à Peter Gallagher qui est plus que charmant dans son rôle de père sympa, un brin cynique, passionné par son boulot et qui conseille son fils en matière de filles. Il est en train de détrôner dans mon coeur André Manoukian de la nouvelle star; c'est l'effet sourcil broussailleux et yeux clairs...

Bref, cette série édulcorée sous le soleil de Californie met du baume au coeur, c'est plein de clichés et de bon sens, la morale triomphe toujours mais il y a plus d'humour que dans Beverly Hills qui commence à sentir la fleur fânée avec son Pitch Pitt, les coques d'Andréa Zukermann, la vague dans les cheveux de Brandon et les chouchous de Brenda.

jeudi, août 02, 2007

La sportive attitude


Non ce ne sont pas des chaussures de cosmonautes mais bien des chaussures de randonnées; car notre couple devient sportif... oui oui, retour sur une journée sportive chez les C....y.
Le we dernier, on a un peu profité de cette belle région dans laquelle on vient de poser nos bagages, j’ai nommé la Franche-Comté.
Bien décidés à préparer nos gambettes pour la randonnée qui nous attend en Corse fin août, nous avons trouvé un itinéraire de 4h30 de marche aux alentours de Cléron (vous ne connaissez pas ? c’est normal).
On a enfilé nos nouvelles chaussettes en laine, nos nouvelles chaussures de marche qui se languissaient dans leur placard, on a sorti nos vieux pantalons beiges pour se fondre dans la nature dès fois qu’un grizzly aurait eu la mauvaise idée de nous poursuivre, et on testé le nouveau sac avec gourde intégrée.
On avait un peu le look des bandes de jeunes qui souriaient au milieu des rapides dans les pubs Hollywood Chewing-gum des années 80. On aurait même pu travailler le détail en marquant chacune de nos joues de deux bandes de maquillage kaki. Ah oui, on avait fière allure !

Sur la petite fiche technique de la randonnée, il était écrit « Gagner le bord de la Loue, suivre la rivière à gauche et trouver un sentier qui la suit. Passer en face du moulin d’Ecoutot visible sur l’autre rive et arriver vers un passage rocheux ; monter à gauche pour gagner le haut de la barre rocheuse… ». On a suivi scrupuleusement les indications du guide, jusqu’à se retrouver sur un sentier extrêmement étroit, glissant, accidenté, coupé par des troncs et dominant une sorte de petite falaise abrupte qui se terminait dans le lit de la Loue. Après avoir marmonné des « Ils devraient prévenir qu’il ne faut pas être sujet au vertige » et des « je ne peux pas parler parce que je me concentre sur mes pieds », on a fini par douter d’avoir suivi le bon chemin. On en était quand même à s'accrocher à des branches d'arbres ou des racines pour garder notre équilibre...On a fait demi-tour quand on s’est aperçus que le sentier qu’on empruntait était une sorte de cul de sac … sans jamais trouver ce fameux moulin sur la rive d’en face qui était le point de repère pour monter à gauche. Il y avait des maisons et des arbres mais pas un moulin. On a tenté de longer la rivière mais on n'arrivait pas à y accéder. Alors on est passé par dessus, mais on s'est retrouvés coincés et on a dû redescendre en semi-escalade, testant ainsi le maintien de la cheville dans nos chaussures.

On a fini par échouer sur une plage de galets en bordure de la rivière où on a avalé nos sandwichs, fait des ricochets dans l’eau (ça y est j’ai la technique !)avant de repartir à la recherche du moulin perdu. Déjà deux heures de marche et pas de moulin en vue. Dépités, dégoûtés d’avoir été leurrés par ce guide, on a décidé d’abandonner notre entraînement sportif. Et puis de toutes manières on avait vidé toute l’eau de la gourde du super sac. Et puis mes pieds commençaient à me faire mal. Et puis je n’avais plus de crème solaire. On en trouve toujours des bonnes excuses ! Mais je tiens à préciser que ce n’est pas moi la première qui ai osé dire « on arrête non ? ». J’ai simplement acquiescé.


Le chateau de Cléron . Joli non?

On a retrouvé notre voiture avec plaisir, tenté de trouver ce fameux moulin sur la bonne rive mais impossible d’accéder au bord de la rivière. Alors on a changé de thématique de journée et on est partis faire les touristes à la source de la Loue puis à Ornans, la ville de Courbet (Gustave pas Julien)où les maisons ont les pieds dans l’eau ou plutôt les fondations dans l’eau, un petit Venise en fin de compte !



Ornans : la petite tâche c'est un pêcheur de truite.

Pour la Corse on s’est dit qu’on emmènerait le GPS… histoire de ne pas finir dans une grange pleine d’explosifs…

mercredi, août 01, 2007

Bonne adresse


A chaque fois qu'on doit se faire un restaurant avec des copains, on a toujours un trou de mémoire et on a l'impression de ne connaître aucune adresse.

Lundi soir, j'ai testé une petit restau dans lequel je suis arrivée par hasard et qui ne m'a pas déçue. Situé près de Bastille plus exactement proche du métro Ledru Rollin, c'est un petit restaurant dont les portes fenêtres s'ouvrent entièrement lorsqu'il fait chaud. Pratique pour les soirées d'été et pour les fumeurs et non fumeurs.

A la carte, des cocktails à 5 euros servis avec des cacahuètes. Puis une formule à 18 euros entrée/plat ou plat/dessert; nous avons testé le magret au cassis et l'entrecôte sauce au poivre, tous les deux succulents, une viande tendre et le tout servi avec des pommes de terre sautées pas trop grasses, à la fois croquantes et molles comme on l'aime. Vraiment très bon. Puis on a testé le fromage blanc au coulis de fruits rouge; pas très risqué certes, et impossible à rater, mais la bonne surprise c'était que le fromage blanc tenait plus de la faisselle que du jockey. Une bonne surprise donc. En cherchant sur internet l'adresse du restau, j'ai vu que le chef composait son menu en fonction des saisons et du marché, ce qui veut dire qu'on peut y retourner plusieurs fois sans se lasser.

Le cadre : une petite salle aux murs en pierre, un bar derrière lequel le chef prépare ses plats en direct avec amour, une ambiance sympa dans une petite rue peu passante ce qui permet de ne pas dîner au milieu des klaxons et pots d'échappement.

Le Chaudron des Sorcières
7 r Forge Royale
75011 PARIS
01 43 72 24 60
Retenez-la pour y emmener vos amis !

Le vin de la jeunesse

En ce moment, comme je suis en manque de lecture, j'ai tendance à piocher dans ma bibliothèque et au bout de quelques pages, je me rends compte que l'univers que j'imagine au fil des pages, je l'ai déja construit dans ma tête. Mais comme je n'aime pas finir les livres car j'ai l'impression de ne pas respecter le travail de l'auteur, et bien je l'ai relu.
Ce sont des petites nouvelles dans lesquelles l'auteur évoque sa jeunesse, avec des thèmes récurrents : la relation de couple de ses parents, la pauvreté, les macaronis de sa maman, les écoles religieuses, les petits larcins qu'il commet avec ses copains, la religion... C'est ce qui fait office de fil conducteur au cours des années qui le mènent à l'âge adulte. Suivent ensuite quelques nouvelles qu'il a écrites a posteriori où il évoque le football, sa vocation d'écrivain, l'amour et les femmes.
C'est le seul livre que j'ai lu de cet auteur du début du siècle (non il n'a pas 7 ans, l'autre siècle, laissez moi le temps de m'y faire) et qui a débuté comme journaliste avant de publier son premier roman puis d'écrire des scénarios pour le cinéma.
C'est agréable à lire mais je n'ai pas été vraiment plongée dans ces épisodes de sa vie; ça a un côté un peu vieillot qui rend ces anecdotes charmantes mais qui nous distancie peut-être un peu.