vendredi, février 29, 2008

La crème au caramel



Niveau de cuisine : débutant accepté.
Temps de préparation : 10 minutes + la cuisson.
Très bon rapport qualité /prix /temps passé aux fourneaux /accueil par les goûteurs.

Ingrédients :
4 oeufs
3/4 de litre de lait
1 gousse de vanille
150 g de sucre
1 petit pot de caramel acheté dans votre Monop'.

Faire chauffer le lait avec la gousse de vanille et le sucre.
Battre les oeufs en omelette.
Quand le lait est prêt à bouillir, stopper le feu.
En verser une toute petite rasade sur les oeufs, fouetter, puis verser le tout. Mettre la préparation dans un plat adapté.
Enfourner à 180°C pour une cuisson au bain marie; l'eau doit monter quasiment jusqu'en haut du plat dans lequel vous aurez versé votre préparation.
Faire cuire entre 1/2 heure et 3/4 d'heure en fonction de la puissance de votre four; surveiller que la pâte ne se mette pas à bouillir et vérifier que c'est cuit en enfonçant un couteau. Ca reste humide mais pas liquide.
Sortir du four et napper de caramel.
Mettre au frais pendant au moins 4 heures pour que ça ait une bonne tenue et que ça soit bien frais.

jeudi, février 28, 2008

"Paris" perdu...

Pour son dernier film, Cédric Klapisch nous propose un film choral dans lequel le destin de nombreux personnages se croise. On y va pour le réalisateur dont a apprécié « L’auberge Espagnole » et « Les poupées russes », mais aussi pour le casting impressionnant qui nous entraîne dans les histoires de ces protagonistes parisiens qu’on croise chaque jour dans la capitale. Des gens ordinaires aux destins ordinaires, mais d’autant plus attachants que chacun peut s’y retrouver. Une mention spéciale à Juliette Binoche et Romain Duris pour leur interprétation subtile de cette relation frère/sœur, mais aussi à Albert Dupontel, très charismatique, à Luchini qui nous régale d’une petite chorégraphie bien à sa façon ou encore à Karin Viard, excellente en boulangère aigrie.
Malgré cela, le propos reste en surface et l’histoire se dilue dans ces trop nombreux destins croisés. On en sort avec un léger goût d'inachevé... dommage.

vendredi, février 15, 2008

La guerre selon Charlie Wilson

Petit coup de flemme d'écrire le résumé de l'histoire car j'ai vu le film il y au moins deux semaines alors je pompe celui de Allo Ciné. Et puis bon la géo-politique quand on sort du ciné on a l'impression de tout comprendre mais deux semaines après, dur dur de reconstituer le comment du pourquoi.
Eh je cite mes sources alors me faites par un procès hein ?

Au début des années 80, le délégué du Deuxième District du Texas Charlie Wilson était surtout connu à Washington comme un noceur et un bon vivant accumulant conquêtes et scandales. Mais sa personnalité flamboyante dissimulait un sens politique aigu, une solide connaissance de la scène internationale, un patriotisme à toute épreuve et un attachement viscéral aux causes qu'on dit perdues. L'Afghanistan serait son plus beau combat...Charlie avait parmi ses relations la richissime Joanne Herring, anticommuniste fervente qui visait rien moins que la chute de l'empire soviétique. Trouvant trop timide la réaction américaine à l'invasion de l'Afghanistan, elle persuada Wilson de la nécessité de porter secours aux Moudjahidin. Charlie enrôla pour cette mission l'agent de la CIA Gust Avrakotos, un battant d'origine modeste snobé par la hiérarchie et qui brûlait d'en découdre avec les Russes.Usant de charme et de diplomatie, Charlie, Joanne et Gust réussirent à nouer la plus improbable des alliances secrètes entre le Pakistan, Israël et l'Égypte, et à motiver la commission de la Défense pour allouer les fonds nécessaires et faire parvenir aux Combattants de la Liberté les armes qui leur permettraient de lutter contre l'envahisseur...
Alors voila ce que j'y ajoute de personnel : c'est un bon film, allez-y !

Shenzhen

Et voila le petit troisième de Guy Delisle qui se situe cette fois en Chine; envoyé là-bas pour superviser un studio de dessin animé, il découvre l'ennui, la non-communication

Shenzhen

Et voila le petit troisième de Guy Delisle qui se situe cette fois en Chine; envoyé là-bas pour superviser un studio de dessin animé, il découvre une autre culture qu'il crayonne avec humour et auto-dérision.
Toujours aussi savoureux...

La fin des temps


Alors bon, autant j'avais aimé les deux précédents romans "Les amants du Spoutnik" et "Kafka sur le rivage" et j'avais totalement adhéré à cet univers étrange, insaisissable et poétique. Autant là je dois dire que je me suis forcée à le finir parce que c'est Murakami que je trouvais que c'était sacrilège de lâcher le bouquin d'un si bon auteur en route. Mais je dois dire que cette histoire a été le déclencheur de nombreuses siestes et que j'ai dû m'accrocher...

En gros, car je n'ai pas tout très bien compris, il s'agit de deux histoires distinctes qui finissent par se recouper. Le narrateur de la première est un informaticien de talent qui est appelé par un vieux savant pour une mission très spéciale qui l'entraîne dans un monde peuplé de bêtes étranges et dangereuses. Il doit coder des informations concernant ses recherches. Mais bientôt des pirateurs le traquent et il comprend qu'il est au coeur d'un piège qui se referme sur lui peu à peu. L'autre histoire se situe dans un pays de la fin du monde peuplé de licornes et d'habitants qui ont perdu leur coeur; il est impossible de s'en échapper mais le narrateur, aidé de son ombre, va tenter d'en dépasser les limites...

Ah ah pas facile déja de comprendre le lien entre les deux histoires, hein? d'ailleurs je cherche encore la clef du roman... Bon courage si vous entreprenez cette lecture mais ne dites pas que je ne vous aurais pas prévenus...

Juno


Tout commence par un plan sur un fauteuil, désignant ainsi le « lieu du crime » ; car c’est sur ce fauteuil que Juno, seize ans, a initié son copain Bleeker aux plaisirs de la chair. Et on connaît vite le résultat de leur petite affaire car après avoir acheté trois tests de grossesse, Juno en est certaine, elle est bel et bien enceinte.
Alors comment faire face à une telle situation quand on n’est plus une enfant mais pas encore une adulte ?
Après avoir mis de côté la solution de l’avortement, Juno se met en quête d’un couple parfait qui pourrait donner à son enfant la vie qu’elle n’est pas encore prête à lui offrir. C’est là qu’elle fait la rencontre des Loring, un jeune couple séduisant et aisé dont elle se rapproche au fil de sa grossesse.
Malgré son tempérament en acier trempé et son humour décapent, Juno a parfois des doutes et ne sait pas trop dans quelle direction aller. Elle est soutenue par Léah, sa meilleure amie, une jeune fille aussi écervelée qu’attachante, son père et sa belle-mère qui malgré leurs répliques sarcastiques soutiennent Juno jusqu’au bout.

Le parti pris du scénariste de se focaliser sur la grossesse et le lien que Juno établit avec les futurs parents est intéressant, il sort ainsi des sentiers battus en évitant les clichés des mauvaises comédies américaines. Les comédiens sont excellents, avec une mention particulière pour la jeune Ellen Page qui crève l’écran grâce à sa fraîcheur, sa spontanéité et sa justesse de ton.
On rit, on est ému, et on apprécie la bande originale qui porte bien le film tout au long des saisons qui rythment l’histoire.