vendredi, janvier 25, 2008

Enfin veuve

Bof Bof Bof...
Anne-Marie (Michèle Laroque) est mariée à un chirurgien esthétique qui aime la Traviata, les belles voitures, sa grosse maison symbole de réussite et son chien, un caniche géant coiffé comme Mireille Darc. Elle, préfère faire son jogging en chantant du Joe Dassin, elle aime les chats et vit une passion avec son amant secret, un restaurateur de bateau (interprété par Jacques Gamblin) qui vit dans une cabane en bois sur le port.
On comprend vite que leur couple bat de l'aile et qu'il ne reste plus à Anne-Marie qu'à annoncer à son mari pour suivre son amant en Chine où il vient de décrocher un gros contrat d'un an et demi.
Mais voila, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu et le méchant mari meurt dans un accident. Anne-Marie est ravie de ce coup de destin, mais malheureusement toute la famille s'incruste pour soutenir cette veuve qui a bien du mal à avoir l'air éplorée. Comment se débarasser d'eux pour prendre l'avion vers la Chine qui part dans dix jours?
Voila le résumé de ce deuxième film en tant que réalisatrice de Isabelle Mergault dont j'ai raté l'apparemment très réussi "Je vous trouve très beau" qui avait été salué par la critique et les spectateurs. Mais celui-ci est bien décevant, l'humour du film repose sur des quiproquos et un comique de situation trop prévisible, les discours manquent parfois de finesse même si certains passages sont tout de même assez amusants.
Bref, je suis sortie de la séance un peu déçue, mais fermement décidée à voir ce fameux "Je vous trouve très beau".

jeudi, janvier 24, 2008

Pyongyang


Cette fois ci Guy Delisle nous emmène en Corée du Nord à Pyongyang (à vos souhaits) où il a séjourné deux mois pour un travail d'animation. Là encore, il est confronté à un pays qui prône la pensée unique et où les représentations du président sont omniprésentes : peintures, badges, statues... Le décor est planté dès le jour de son arrivée où son interprète lui fait faire un crochet par la grande statue du président devant laquelle notre occidental médusé doit se prosterner avant de déposer une gerbe de fleurs. Ses journées se ressemblent, il fait des aller-retour entre son hôtel, immense building vide, et son bureau. Toujours accompagné d'un interprète ou d'un guide, il n'a pas le droit de se déplacer seul mais grapille malgré tout quelques moments de solitude en échappant à leur surveillance. Pour occuper ses we, il n'y a ni bars, ni cinémas et les seuls distractions sont Le Palais des Amitiés (musée présentant des cadeaux offerts par 174 pays, pour faire croire que le monde entier reconnaît la grandeur du dirigeant), entraînement au tir avec de vieux pistolets russes, la visite de la gare hors de la surveillance du guide qui refuse de l'accompagner, le palais des enfants (une école qui rassemble l'élite des meilleurs écoliers du pays en leur faisant un bon lavage de cerveau dès leur plus jeune âge pour qu'ils croient à la grandeur de leur régime)...

Tout est froid, impersonnel, même les restaurants de l'hôtel n'ont pas de nom mais des numéros pour les distinguer, les coréens qu'il rencontre ne peuvent pas parler librement, le seul moment où ils se lâchent quand ils ont un coup dans le nez, ils entonnent l'air de l'Internationale...


Encore une fois une BD vraiment sympa et intéressante grâce au regard lucide et ironique de Guy Delisle qui a l'art de faire rire d'un rien.

dimanche, janvier 20, 2008

La visite de la fanfare

La fanfare de la police d’Alexandrie débarque en Israël pour l’inauguration d’un centre culturel Arabe. Comme personne ne vient accueillir ces petits pantins tout de bleu vêtus, ils décident de se débrouiller par leurs propres moyens et de rallier la ville en car. Mais une petite erreur de prononciation va les emmener dans un bled perdu au milieu de nulle part.
Les musiciens, plus raides que des piquets se voient dans l’obligation de dormir sur place, dans cette ville si peu hospitalière. C’est sans compter l’irruption de Dina, une belle israëlienne qui tient le bar du coin et qui se réjouit de voir de nouvelles têtes.
Elle dispatche les musiciens dans plusieurs maisons, provoquant ainsi des tête à tête inattendus et une confrontation des peuples intéressante.
Malheureusement tout est tellement en retenue que ça en devient longuet, les regards en disent long, mais on attend par moments que les langues se délient un peu plus pour pousser le sujet et embarquer le spectateur dans l’histoire. On reste bel et bien dans son siège de spectateur, en attente d’un « sel » qui ne viendra pas.
Quelques scènes sont néanmoins à retenir, comme les confidences entre Dina et le chef de la fanfare qui tombe un peu le masque, ou la scène de drague sur la piste de rollers de la discothèque du coin.

Une idée intéressante mais qui manque un peu piquant pour en faire un film mémorable selon moi.

De l'autre côté

Un autre très bon film à aller voir, s'il se joue encore dans les salles près de chez vous car ça commence à faire un petit moment qu'il est sorti.
C'est l'histoire d'un chassé croisé entre la Turquie et l'Allemagne où les destins de six personnages sont étroitement liés : un vieux retraité d'origine Turc qui souffre de solitude, son fils, un jeune prof d'allemand, une prostitutée turque qui fera irruption dans leur famille et qui envoie tous les mois de l'argent à sa fille pour ses études ; mais cette dernière fait partie à Istanbul d'un mouvement révolutionnaire et elle est recherchée, c'est pourquoi elle décide
de s'exiler en Allemagne. Là elle rencontre Lotte, une jeune-fille idéaliste qui tombe amoureuse d'elle et est prête à tout pour l'aider malgré les réticences de sa mère.
Un beau film au scénario adroit qui rend limpide cet imbroglio que je vous ai rapidement décrit dans le paragraphe précédent.
Ce film a été récompensé, lors du 60e anniversaire du Festival de Cannes en 2007, par le prix du scénario.
Un petit coup de flemme pour vous en dire plus mais ça vaut le coup d'aller le voir.

samedi, janvier 19, 2008

Into the wild

Fraîchement diplômé, Christopher décide de plaquer sa famille et toutes les entraves liées à la société de consommation dans laquelle il évolue depuis son plus jeune âge. Il brûle ses papiers, part sur la route en quête de sa vérité, pour un véritable retour aux sources de deux ans. Il traverse les Etats-Unis en voiture, à pied ou en canöe, travaille juste ce qu'il faut pour gagner l'argent qui lui permet de continuer son voyage. Voyage à travers les états mais surtout voyage intérieur. Il se nourrit de rencontres, avec le patron d'une exploitation de maïs, un touchant couple de hippies sur le retour, un veuf retraité à qui il donne une nouvelle raison de vivre. Mais des rencontres aussi avec des paysages magnifiques, des animaux, les éléments...en communion avec la nature.

Cette épopée est le dernier film réalisé par Sean Penn qui signe ce très beau film qui nous emporte. Il nous fait découvrir le jeune acteur Emile Hirsch, très convaincant dans ce rôle de lonesome cowboy en quête de soi. Sean Penn s'est inspiré pour cela de la vie du vrai Christopher McCandless.

A noter, la musique qui se marie parfaitement avec ces images grandioses est signée quant à elle par Eddie Vedder, chanteur du groupe Pearl Jam qui a été récompensé par le Golden Globe 2008 de la Meilleurs chanson.

jeudi, janvier 17, 2008

La recette du muffin


Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn

Ingrédients pour environ 12 muffins.

- 90g de sucre
- 1 oeuf
- 1 sachet de levure
- 150g de farine
- 15cl de lait
- 125g de beurre
- 1/2 cuillère à café de sel

Faire fondre le beurre dans le lait dans une casserole.
Préchauffer le four sur TH 7 (210°C). Mélanger la farine avec la levure, le sucre et le sel dans un plat creux. Rajouter du sucre vanillé si vous en avez. Creuser un puits. Ajouter l'oeuf au centre et délayer avec le mélange lait beurre. Mélanger à la spatule.
Incorporer soit des morceaux d'ananas ou de banane, soit des pépites de chocolat (achetées toutes faites ou découpées par vos soins à l'aide d'une machette en utilisant du bon chocolat de cuisine) ou encore des noix.
Répartir cette préparation dans 12 petits moules en ne les remplissant qu'à moitié car ça gonfle bien.
Faire cuire 15 mn environ, en surveillant et les enlever du four quand il ne reste pas de pâte sur le couteau que vous aurez préalablement enfoncé dans un muffin test (mais j'espère que votre maman vous a enseigné cette technique).

J'ai acheté mes moules chez Casa pour pas cher, et ils étaient vendus avec les petits papiers de couleurs. C'est magique il n'y pas besoin de beurrer le moule et ça fait une présentation digne de Bree Van der Kamp mon idole.

Témoignages de parents qui ont survécu

Un petit post littéraire sur la thématique de l’arrivée d’un enfant au sein du couple.



Tout d’abord « Naissances »un recueil de récits écrits par huit romancières connues, de Marie Darrieussecq à Marie Desplechin en passant par Catherine Cusset cf Amours transversales dans la rubrique Mes bouquins.
Chacune d’entre elles nous raconte à sa façon son ressenti de la naissance de son enfant ; l’appréhension avant l’accouchement, le rôle de l’homme dans cette attente, la douleur aussitôt effacée par la rencontre avec le bébé, tantôt décrit comme une « petite grenouille bleue », tantôt décrit comme un « type formidable ». Des moments précieux décrits par de grandes auteures qui sont toutes passées par là…




« Corps de rêve » est une BD de Capucine qui aborde la grossesse dans son ensemble ; le test de grossesse, les analyses, la sécu, les soutiens gorges qui rétrécissent (ou les seins qui grossissent peut-être ?), les apéros jus de fruits, l’assimilation de termes barbares tels que toxoplasmose et listériose, les échographies, les premiers coups de pieds, les angoisses puis l’accouchement et la naissance… le tout est croqué par des dessins noirs et blancs, et raconté du point de vue de la fille. Pour celles qui sont en plein dedans ou qui sont passées par là c’est assez rigolo de voir que toutes les femmes suivent à peu près le même cheminement de pensée et que toutes subissent certaines étapes obligatoires et parfois contraignantes de ces 9 mois.


Enfin, « Le guide du Moutard » de Jul est également une BD qui raconte les mésaventures d’un couple pendant la grossesse, sur fond d’élections présidentielles. Le point de vue est masculin et, peut-être de ce fait, l’humour un peu plus graveleux. Les dessins ne sont pas très beaux mais l’ensemble est assez amusant et c’est bon de dédramatiser un peu sur ce sujet.

mercredi, janvier 16, 2008

Visite du musée Carnavalet


Une petite sortie au musée Carnavalet, voila de quoi s’occuper un peu lors d’un dimanche humide.
Dédié à l’histoire de Paris, ce musée prend place dans deux hôtels particuliers des XVIe et XVIIe siècles au cœur du Marais, ce qui permet ensuite de faire un petit tour dans le quartier histoire de continuer à occuper son dimanche. Certains magasins sont ouverts, et en général ils proposent un joli choix de vêtements et objets décoratifs. Le tout est simplement de savoir contenir ses élans en cousant par exemple sa main au fond de sa poche pour éviter le dégainage intempestif de CB.
Mais revenons à nos moutons avec ce musée dont l’accès est libre et qui propose gravures, enseignes, maquettes, mobilier et synthèses historiques sur les différentes étapes de l’histoire de Paris. L’ensemble repose plus sur la politique que sur l’urbanisme donc ce n’est pas très fun. Mais il y a des pièces intéressantes et notamment les peintures de la ville sur lesquelles on aperçoit les Champs-Elysées qui n’étaient qu’un vaste champs sur lequel on a envie d’aller gambader avec Laura Hingalls et son chien. Le cœur du 5e et ses petites rues étroites n’a pas tant changé que ça, dommage que les jolies enseignes en fer forgé des serruriers et autres artisans aient été remplacées par les enseignes lumineuses des Quick et Pimkie…

Hôtel Carnavalet
23, rue de Sévigné
75003 Paris
Standard : 01 44 59 58 58

dimanche, janvier 13, 2008

Je suis une légende

Vue sur New-York, ville fantôme où la nature reprend ses droits... des ponts détruits, des rues désertes, des immeubles inhabités... et un Will Smith qui fonce au volant de sa voiture avec son fidèle chien à ses côtés, pour traquer des cerfs histoire de se cuisiner un bon steak pour le dîner. Il rentre dans son appartement à la tombée de la nuit, se barricade, dîne en piochant dans son impressionnante réserve de boîtes de conserve, parle à son chien puis, dans le noir, il entend les cris de la rue.
Will Smith, plus barraqué que jamais, incarne le professeur Neville qui s'acharne depuis plus de 3 ans à éradiquer un terrible virus qui a décîmé la population de New-York. Mais voila, il a fait partir sa fille et sa femme pour qu'elles soient à l'abri avant le blocus de la ville. Et depuis, il est tout seul, et il continue à chercher un antidote pour combattre les sortes de zombies qui ont été infectés et qui sortent à la tombée de la nuit pour manger tout ce qui bouge.
L'idée de base est intéressante, car on s'imagine tous être seuls au monde dans une grande ville, se servir dans les magasins, rentrer chez les gens et traverser la cité sans embouteillages. Les vues de New-York sont assez belles et son chien fidèle est encore plus fort que Mabrouk et Mabrouka réunis.
Sauf que ça tourne en rond, les zombies avec leur chef de file font tourner la mayonnaise en conférant au film une dimension de film fantastique de bas étage. Et l'arrivée d'une autre survivor moins belle que Beyoncé mais pas mal quand même accélèrent la fin du film qui s'achève sur des sons de cloche d'église... Je ne peux pas en dire plus mais c'est un peu gueulard, on n'y croit pas et on attend patiemment que ça passe.

vendredi, janvier 11, 2008

American dreamin'

Un film original, servi par des acteurs très justes dans leur interprétation. Le réalisateur, Cristian Nemescu, a été récompensé à Cannes par le prix "Un certain regard" avant de disparaître tragiquement dans un accident de la route, sans avoir le temps d'achever le montage du film.
Un train rempli de l'OTAN, rempli de militaires américains, traverse la Roumanie pour atteindre le Kosovo en guerre. Il est arrêté dans la gare d'un petit village à cause du chef de gare zélé qui attend des autorisations de l'administration roumaine. Il bloque ainsi le convoi, créant l'événement dans ce bled où il ne se passe jamais rien.
Les soldats musclés séduisent les filles du coin au grand dam de leurs copains jaloux. Le maire saute sur l'occasion pour organiser des fêtes et événements, avec notamment un bal au cours duquel un sosie roumain d'Elvis chante l'amour. Les ouvriers de l'usine manifestent contre le chef de gare qui fait de l'abus de pouvoir avec eux aussi. Le chef de la troupe américaine tente des approches de séduction avec ce dernier pour outrepasser le règlement et comme la situation n'évolue pas, il se joint aux ouvriers pour créer une petite révolution contre cet homme, révolution qui finira bien tragiquement...
Ca part dans tous les sens et malgré un démarrage un peu chaotique et lent, l'ensemble a beaucoup de charme, les acteurs sont justes, les situations cocasses et l'idée de confronter ces deux populations aux antipodes bien menée sans tomber dans la caricature.

jeudi, janvier 10, 2008

Puzzle


Une bonne pièce de théâtre à découvrir rapidement au théâtre du Palais-royal (très joli théâtre) car elle se termine a priori fin janvier.
Basée sur un scénario de Woody Allen et réadaptée par Sébastien Azzopardi – par ailleurs un des acteurs de la pièce-, « Puzzle » est une sorte de drame familial bien loin des habituelles séances de masturbation intellectuelle de notre Woody. Bien plus soft, cette pièce nous plonge dans une intrigue habilement ficelée et bien rythmée par des flash-backs bien amenés, un décor mouvant et un narrateur omniscient qui commente le tout avec ironie.
On a l’impression que Woody Allen est derrière le plateau, en train de tirer les ficelles des éléments du décor et de doser chaque réplique pour former un ensemble intelligent, à la fois léger et dramatique.

L’intrigue se passe à Brooklyn dans les années 50 dans une famille en crise. Le père interprété par Michel Aumont, est un vieil homme bougon et abusé par des comptables peu scrupuleux, et il est bien déterminé à sauver sa boutique de bijoux. Pour ce faire il appelle son fils à la rescousse qui tente de percer dans l’industrie du cinéma en Californie où il découvre l’ambition, le pouvoir de l’argent et l’amour déçu. Il regagne le giron familial, rencontre une jolie jeune-fille qu’il épouse un peu trop vite et qui tombe enceinte; à la grande fierté de son père, il relance l’entreprise familiale. Mais il étouffe dans cet univers clos et se pose alors la douloureuse question : vaut-il mieux préserver sa famille ou sa liberté ?
Le tout est entrecoupé par la présence d’une narratrice, la sœur du protagoniste, rejetée par ses parents en raison de son mode de vie un peu léger… elle court après l’amour, mais l’amour de quoi ? De sa voix grave, elle commente la progression de l’intrigue, anticipe les rebondissements, annonce les retours en arrière…

Il faut prendre les places directement sur le site du théâtre http://www.theatrepalaisroyal.com le jour de la représentation ce qui permet d’obtenir des places de 1e catégorie à 30€ au lieu de 48€ et les places de 3e catégorie à 21€ au lieu de 31€.
1h50 sans entracte.

Actrices

Mais pourquoi les journaux ont-ils fait l'éloge de ce film?
Ca restera un mystère pour moi, car ça a été une grosse déception malgré un casting plutôt séduisant. Pour son second film derrière (mais aussi devant) la caméra après "Il est plus facile pour un chameau", Valeria Bruni-Tedeschi suit une troupe de théâtre pendant plusieurs semaines de répétition. Mais le sujet étant centré sur elle-même, les personnages secondaires sont relégués à un dixième plan que dis-je un quinzième plan. C'est elle qui est mise en lumière, cette actrice qui se bat avec le personnage qu'elle doit incarner, Natalia Petrovna. En plus de ses difficultés à entrer dans son rôle, elle fait face avec plus ou moins de réussite à son horloge biologique qui se réveille méchamment et à ses relations conflictuelles avec sa mère.
C'est bavard mais les dialogues ne sont pas d'une grande efficacité, le propos n'avance pas, on a envie de voir plus Louis Garrel et Mathieu Amalric et moins Noémie Lvovsky qui campe encore un rôle de quadargénaire aigrie. Quant à Valéria Bruni-Tedeschi, elle agace un peu avec ses yeux toujours humides, sa bouche qui passe du rire au larme en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire et ses rôles qui se ressemblent tellement.

mercredi, janvier 09, 2008

Chroniques birmanes

Une très bonne BD à dévorer... Guy Delisle, le dessinateur, raconte les 14 mois qu'il a passés en Birmanie pour suivre sa femme qui travaille pour Médecins sans frontières. Il découvre ce pays sous dictature, souvent en compagnie de Louis, leur fils dont il s'occupe pendant que sa compagne est en mission. Son trait de crayon est simple, son humour léger, et il décrit sans détour cet environnement nouveau, parfois hostile, parfois chaleureux. On découvre avec délectation les joies de l'internet dans un pays où les pannes de courant ne sont pas rares, la censure de l'information, son initiation à la méditation dans un temple, les petites fêtes entre expatriés, les campagnes reculées ravagées par le HIV, la pauvreté, la présence militaire...
A lire ou à offrir !