dimanche, janvier 13, 2008

Je suis une légende

Vue sur New-York, ville fantôme où la nature reprend ses droits... des ponts détruits, des rues désertes, des immeubles inhabités... et un Will Smith qui fonce au volant de sa voiture avec son fidèle chien à ses côtés, pour traquer des cerfs histoire de se cuisiner un bon steak pour le dîner. Il rentre dans son appartement à la tombée de la nuit, se barricade, dîne en piochant dans son impressionnante réserve de boîtes de conserve, parle à son chien puis, dans le noir, il entend les cris de la rue.
Will Smith, plus barraqué que jamais, incarne le professeur Neville qui s'acharne depuis plus de 3 ans à éradiquer un terrible virus qui a décîmé la population de New-York. Mais voila, il a fait partir sa fille et sa femme pour qu'elles soient à l'abri avant le blocus de la ville. Et depuis, il est tout seul, et il continue à chercher un antidote pour combattre les sortes de zombies qui ont été infectés et qui sortent à la tombée de la nuit pour manger tout ce qui bouge.
L'idée de base est intéressante, car on s'imagine tous être seuls au monde dans une grande ville, se servir dans les magasins, rentrer chez les gens et traverser la cité sans embouteillages. Les vues de New-York sont assez belles et son chien fidèle est encore plus fort que Mabrouk et Mabrouka réunis.
Sauf que ça tourne en rond, les zombies avec leur chef de file font tourner la mayonnaise en conférant au film une dimension de film fantastique de bas étage. Et l'arrivée d'une autre survivor moins belle que Beyoncé mais pas mal quand même accélèrent la fin du film qui s'achève sur des sons de cloche d'église... Je ne peux pas en dire plus mais c'est un peu gueulard, on n'y croit pas et on attend patiemment que ça passe.

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