mercredi, juillet 25, 2007

We au pays basque


Le we dernier, nous sommes partis à Biarritz, ce qui m’a permis de redécouvrir cette ville où j’étais passée en coup de vent quelques fois.
Auparavant, pas moins de dix heures de route, de passages éclair dans les stations service où on déguste un café sans saveur et où on retrouve sans surprise les joies des sanitaires collectifs.

Notre arrivée à Biarritz s’est faite de nuit, sous un ciel sombre, une pluie diluvienne et un gros orage. Typique du pays basque, mais les Biarrots vous diront que chez eux il fait toujours beau.
En tout cas la ville est plutôt agréable, avec ce mélange de petites boutiques de linge basque comme chez Jean Vier où on trouve toujours de sublimes nappes rayées de toutes les couleurs et de bouillonnantes échoppes où on s’achète des bouquets de churros, ces tiges grasses proches du beignet qui sont vendues par 6.

Nous avons dîné sur le port vieux, une petite enclave en bord de mer (pas une surprise pour un port me direz-vous) où on déguste des tapas en sirotant une sangria. Une petite balade le long de la plage en passant par l’hôtel du Palais, célèbre lieu de villégiature de nombreuses stars, et on découvre Biarritz by night en mangeant une gaufre au Nutella. Je viens de lire dans le Point qu’une jeune chef de 28 ans du restaurant de l’hôtel venait d’être élue meilleure ouvrier de France dans sa catégorie. Et puis sur la plage il y a des grappes de jeunes en chasse qui boivent des bières en jouant de la guitare…ce sont les mêmes qui enfourchent leur planche de surf pendant la journée en attendant « la » vague.



Pimientos à la bacalao

Et partout, dans les bars, les boutiques, les restaurants, on tombe sur des symboles du pays basque : taureaux, piments d’espelette, béret, foulards rouges, rayures rouges, blanches et vertes, ballon de rugby, espadrilles… on n’échappe pas à cette imagerie populaire, mais c'est aussi ce qu'on apprécie.


Un joli coin où le soleil est un peu capricieux mais où il est bon de se faire masser par les vagues. Ca vaut toutes les séances de palper rouler dont les magazines vantent les mérites.


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