jeudi, août 23, 2007
Ratatouille
lundi, août 20, 2007
Du côté du passage Brady
Bahia de tous les saints
dimanche, août 19, 2007
Faire semblant c'est mentir
La forêt des ombres
Die Hard
mercredi, août 08, 2007
Le poulet au curry
Faites revenir des cuisses de poulet (1 par personne) dans une sauteuse avec quelques oignons émincés. Lorsque les cuisses sont un peu dorées, vous pouvez rajouter des dés de tomates qui rendront l’eau nécessaire à la confection de la sauce.
Rajoutez du curry, de la coriandre, du gingembre moulu, du cumin, de la cannelle, du poivre, du sel et du piment si vous aimez devenir rougeaud et suant quand vous mangez.
Couvrez et faites cuire 40 minutes environ.
Pour épaissir la sauce avant de servir, plusieurs techniques. Soit vous rajoutez un peu de crème fraîche, soit du yaourt, soit de la farine (à diluer au préalable dans un bol avec un fond de sauce pour éviter les grumeaux).
A servir avec un riz basmati pour faire comme là-bas. Vous pouvez prévoir de faire dorer quelques amandes à la poêle que vous rajouterez sur le poulet avant de servir, et vous pouvez aussi si vous en avez mettre de la coriandre fraîche dans chaque assiette pour donner du goût.
Banzaï
Lever à l’aube après une courte nuit et une heure et quart de trajet pour se dire « j’ai pas envie d’aller plonger dans l’eau froide des torrents, je veux retourner sous ma couette ». Alors on parle de tout et de rien pour oublier l’épreuve qui nous attend.
Arrivée sur le parking où un groupe de jeunes à l’allure sportive nous attend ; Dimitri, notre prof, nous claque la bise, il a l’air sympa, déjà un bon point.
Première épreuve : l’enfilage de la combinaison. Cela consiste donc à glisser son corps dans une combinaison à la propreté douteuse. Un pantalon, une veste avec capuche en cas de froid important, des chaussons pour les pieds et une jupe pour ne pas abîmer la combinaison pendant les toboggans naturels. La cerise sur le gâteau c’est le casque qui nous rappelle qu’on va faire un sport dangereux.
Deuxième épreuve : on part en queue leu leu sur un sentier glissant pour atteindre le torrent. Dimitri nous conseille de nous mouiller pour nous habituer à la température de l’eau. C’est froid, l’eau s’infiltre par le cou le long de notre corps, on a l’impression que nos mains vont tomber à cause du froid, et il n’est que neuf heures trente du matin.
Troisième épreuve : On lève la tête fièrement et on suit le groupe sans rouspéter. On marche dans la rivière en essayant de ne pas glisser ni de se tordre la cheville entre les cailloux. On grimpe sur la rive, on escalade un mini sentier boueux et on atteint la zone du premier saut. Explication du prof « Alors vous mettez le pied d’appel en avant, vous balancez l’autre pied au moment du saut, vous rééquilibrez avec les bras et au moment de l’impact on reste bien toniques, les bras le long du corps, et les garçons attention à ne pas écarter les jambes ça pourrait faire mal »… Déjà un danger qui ne nous concerne pas, nous femmes. Suite de l’explication « Vous mettez le premier pied ici, puis vous marchez et posez le deuxième au niveau de la racine et vous prenez une bonne impulsion pour vous éloigner de la paroi. Mais attention à la paroi d’en face. Et vous visez là où l’eau est foncée pour être sûrs qu’il y a du fond. Qui veut y aller ? »… « Euh…Et si on veut se boucher le nez, y’a une technique spéciale ? »…
Tout cela n’est donc pas très rassurant, mais finalement la ballade suit son cours, et Dimitri se révèle très prévenant et patient. Toujours un rocher qui vient à notre secours si on veut éviter les sauts de Tarzan, et confortée par ce gentil moniteur, je fais un saut de 7 mètres. J’ai envie de crier banzaï tellement je suis fière. En revanche, l’épreuve du siphon je l’évite, car ça consiste à passer dans un rocher creux sous l’eau, une sorte de petit tunnel étroit et sombre où on pourrait rester coincé… très peu pour moi.
Des cascades, un ciel bleu loin au dessus de nous, personne à l’horizon, une eau limpide mais glaciale, un groupe qui applaudit les beaux sauts (bizarre, il ne me semble pas avoir été acclamée pour mes prouesses… où alors je n’ai pas entendu parce que j’ai mis ma capuche pour que mes cheveux ne se transforment pas en stalactites). Finalement on oublie vite l’appréhension des premières minutes, on se prend au jeu et on se dépasse. Et puis le retour à la terre ferme se termine par un passage dans une grotte sombre et une petite marche qui ouvre l’appétit. Là, Dimitri ouvre son camion et en sort cacahuètes, vin de pays, saucisson… je suis conquise… par ce sport pas par Dimitri...
lundi, août 06, 2007
Newport Beach
Vous connaissez sans doute déja cette série que je suis en train de découvrir... un Beverly Hills version 2000 où Shannon Doherty est remplacée par Misha Barton et dans lequel Jim et Cindy Walsh sont remplacés par Sandy et Kirstin Cohen, des parents bien plus sexys et sympas, qui ne sont pas asexués et moralisateurs... ou si peu...
Un jeune délinquant est sauvé de la prison par un avocat riche qui se met au service des pauvres; il l'accueille dans sa jolie maison de Newport Beach et le prend sous son aile; le jeune Ryan se prend d'amitié pour le fils de l'avocat, Seth, et devient bientôt un membre de la famille. Il découvre alors la micro-société de Newport Beach, une bulle d'hypocrisie et de faux-semblants où il convient de montrer qu'on a plus d'argent que son voisin.
Ce petit générique au son pop rock vous mettra dans le bain et vous fera découvrir les acteurs qui font le succès de la série dont la quatrième saison arrive en France en novembre. Une grosse déception cependant pour le personnage principal qui applique parfaitement ce qu'on a dû lui apprendre dans le cours de "je jette un regard en coin pour montrer que je ne suis pas content" et qui est inexpressif et sans aucun charisme. En revanche, les autres acteurs sont bien sympathiques, on découvre le jeune Adam Brody qui est très craquant et on apprécie la fraîcheur de Misha Barton qu'il est bon de découvrir ailleurs que dans les pages de Voici. Enfin je sais ce que fait cette jeune fille dans la vie. Mais je tiens à décerner une mention spéciale à Peter Gallagher qui est plus que charmant dans son rôle de père sympa, un brin cynique, passionné par son boulot et qui conseille son fils en matière de filles. Il est en train de détrôner dans mon coeur André Manoukian de la nouvelle star; c'est l'effet sourcil broussailleux et yeux clairs...
Bref, cette série édulcorée sous le soleil de Californie met du baume au coeur, c'est plein de clichés et de bon sens, la morale triomphe toujours mais il y a plus d'humour que dans Beverly Hills qui commence à sentir la fleur fânée avec son Pitch Pitt, les coques d'Andréa Zukermann, la vague dans les cheveux de Brandon et les chouchous de Brenda.
jeudi, août 02, 2007
La sportive attitude
Bien décidés à préparer nos gambettes pour la randonnée qui nous attend en Corse fin août, nous avons trouvé un itinéraire de 4h30 de marche aux alentours de Cléron (vous ne connaissez pas ? c’est normal).
On a enfilé nos nouvelles chaussettes en laine, nos nouvelles chaussures de marche qui se languissaient dans leur placard, on a sorti nos vieux pantalons beiges pour se fondre dans la nature dès fois qu’un grizzly aurait eu la mauvaise idée de nous poursuivre, et on testé le nouveau sac avec gourde intégrée.
On avait un peu le look des bandes de jeunes qui souriaient au milieu des rapides dans les pubs Hollywood Chewing-gum des années 80. On aurait même pu travailler le détail en marquant chacune de nos joues de deux bandes de maquillage kaki. Ah oui, on avait fière allure !
Sur la petite fiche technique de la randonnée, il était écrit « Gagner le bord de la Loue, suivre la rivière à gauche et trouver un sentier qui la suit. Passer en face du moulin d’Ecoutot visible sur l’autre rive et arriver vers un passage rocheux ; monter à gauche pour gagner le haut de la barre rocheuse… ». On a suivi scrupuleusement les indications du guide, jusqu’à se retrouver sur un sentier extrêmement étroit, glissant, accidenté, coupé par des troncs et dominant une sorte de petite falaise abrupte qui se terminait dans le lit de la Loue. Après avoir marmonné des « Ils devraient prévenir qu’il ne faut pas être sujet au vertige » et des « je ne peux pas parler parce que je me concentre sur mes pieds », on a fini par douter d’avoir suivi le bon chemin. On en était quand même à s'accrocher à des branches d'arbres ou des racines pour garder notre équilibre...On a fait demi-tour quand on s’est aperçus que le sentier qu’on empruntait était une sorte de cul de sac … sans jamais trouver ce fameux moulin sur la rive d’en face qui était le point de repère pour monter à gauche. Il y avait des maisons et des arbres mais pas un moulin. On a tenté de longer la rivière mais on n'arrivait pas à y accéder. Alors on est passé par dessus, mais on s'est retrouvés coincés et on a dû redescendre en semi-escalade, testant ainsi le maintien de la cheville dans nos chaussures.
On a fini par échouer sur une plage de galets en bordure de la rivière où on a avalé nos sandwichs, fait des ricochets dans l’eau (ça y est j’ai la technique !)avant de repartir à la recherche du moulin perdu. Déjà deux heures de marche et pas de moulin en vue. Dépités, dégoûtés d’avoir été leurrés par ce guide, on a décidé d’abandonner notre entraînement sportif. Et puis de toutes manières on avait vidé toute l’eau de la gourde du super sac. Et puis mes pieds commençaient à me faire mal. Et puis je n’avais plus de crème solaire. On en trouve toujours des bonnes excuses ! Mais je tiens à préciser que ce n’est pas moi la première qui ai osé dire « on arrête non ? ». J’ai simplement acquiescé.
On a retrouvé notre voiture avec plaisir, tenté de trouver ce fameux moulin sur la bonne rive mais impossible d’accéder au bord de la rivière. Alors on a changé de thématique de journée et on est partis faire les touristes à la source de la Loue puis à Ornans, la ville de Courbet (Gustave pas Julien)où les maisons ont les pieds dans l’eau ou plutôt les fondations dans l’eau, un petit Venise en fin de compte !
Ornans : la petite tâche c'est un pêcheur de truite.
Pour la Corse on s’est dit qu’on emmènerait le GPS… histoire de ne pas finir dans une grange pleine d’explosifs…
mercredi, août 01, 2007
Bonne adresse
Le Chaudron des Sorcières
7 r Forge Royale