vendredi, septembre 28, 2007
La fache cachée
jeudi, septembre 27, 2007
Les poires à la crème chocolat
mercredi, septembre 26, 2007
De Marquette à Vera Cruz
Ariane et Barbe Bleue à l'opéra Bastille
Je ne suis pas grande connaisseuse donc c'est difficile pour moi d'étoffer mon jugement; tout ce que je peux dire c'est que la musique ne s'envole pas et ne nous emporte pas, les voix des chanteurs ne sont pas extraordinaires et l'ensemble reste très statique. Ca pédale un peu dans la choucroute quoi, on attend que ça décolle et ... non.... ça ne part pas. Du coup on est frustrés.
Alors peut-être que la deuxième partie de l'opéré est différente, mais ça je n'en sais rien car nous sommes partis à l'entracte. En tout cas quand les lumières se sont rallumées à la fin de la première partie, des spectateurs ont hué... c'est dire...
Ce post n'étant ni très technique ni très étoffé, je vous propose de découvrir le résumé wikipédia de Barbe bleue, personnage qu'on connaît tous de nom mais quand même on ne sait plus très bien qui c'est...
Un riche et vieux gentilhomme terrifie les femmes, non pas à cause de sa barbe bleue (il était roux) mais à cause de ses mariages successifs, dont on ne sait ce que les épouses sont devenues. Il propose à une voisine d'épouser une de ses deux filles, mais aucune des deux ne le souhaite. Finalement, la cadette accepte.
Quelques temps après les noces, Barbe-Bleue doit partir en voyage. Il confie à sa jeune épouse un trousseau de clefs ouvrant toutes les portes du château, mais il y a un petit cabinet où elle ne doit entrer sous aucun prétexte. Rongée par la curiosité, elle pénètre dans cette pièce et y découvre les corps des précédentes épouses, accrochés au mur. Effrayée, elle laisse tomber la clef, qui se tache de sang. Elle essaye d'effacer la tache, il s'agit d'une clef fée, et le sang ne disparaît pas.
Barbe bleue revient en avance. Furieux d'avoir été trahi, il s'apprête à égorger sa femme, comme les précédentes. Comme elle attend la visite de ses deux frères, elle appelle à plusieurs reprises sa sœur, qui est montée en haut d'une tour : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? - Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie ». Au dernier moment, les deux frères arrivent et tuent Barbe-Bleue. Sa fortune revient à sa femme, qui en fait bon usage et se remarie.
dimanche, septembre 23, 2007
Le mariage de tuya
Voici un très beau film qui vient de sortir et que je vous conseille fortement.
Tuya, une bergère mongole, travaille d'arrache-pied pour subvenir aux besoins de sa famille; son mari, handicapé, ne peut pas l'aider et la santé de Tuya est bientôt menacée par le rythme qu'elle mène. Avec l'accord de son mari, elle décide de divorcer afin de trouver un homme qui puisse l'aider à faire tourner la ferme et à nourrir leurs deux enfants. Cependant Tuya, qui aime profondément son époux, impose une condition à tous ses prétendants : que son mari reste vivre avec eux.
Les paysages sont magnifiques, les couleurs éclatantes, les acteurs sont beaux, l'histoire simple et émouvante. Le réalisateur, récompensé par l'ours d'or au festival de Berlin, nous fait suivre le quotidien de cette famille menacée par la précarité de sa situation mais qui reste toujours unie; de manière pudique, le film dévoile les sentiments qui lient les différents protagonistes à travers des situations et des actes mais jamais par de grands discours et c'est d'autant plus touchant.
Tout est beau dans ce film qui offre un agréable moment de dépaysement.
vendredi, septembre 21, 2007
Automne
Ah bah ça y est, pas moyen d’y échapper à cette date fatidique du 21 septembre… c’est pas pour miner votre moral d’acier, mais aujourd’hui on entame une nouvelle saison tout en orange et jaune. Si seulement on pouvait avoir un été indien digne de la pub Rouy avec la voix rassurante de notre ami Joe Dassin en fond sonore…
D’un point de vue purement calendaire, l’été s’est achevé hier, ça on ne peut rien y faire. Mais comme « tout fout le camps », que « ah ma bonne dame y’a plus d’saison », que « le climat se détraque » et que « la nature nous fait payer nos abus », j’ose espérer qu’on fêtera le nouvel an en bikini ? On avait déjà eu un mois d’août à Pâques, un mois de novembre en août, alors pourquoi pas un 1er janvier sous le soleil de mai ?
En attendant, prenons la vie du bon côté ; c’est le moment de ressortir nos bons vieux pulls sur lesquels on avait craqué l’an dernier, de remonter des caves nos mitaines et nos écharpes et de savourer sans culpabiliser des bons plats d’hiver. Et puis sous peu on sera assaillis de toutes parts par les pubs Joué Club, Barbie et Mattel en vue de l’arrivée de Noël et on passera nos samedis à râler contre tous ces cons qui font les courses pile le même jour que nous.
On y survit chaque année à cette époque un peu entre deux où on tend le cou au moindre rayon de soleil et où on a l’impression de ne plus savoir comment c’est la vie sans manteau.
Haut les cœurs et écoutons plutôt la chanson de Joe…et admirez la qualité du play-back !
jeudi, septembre 20, 2007
Rock'n'roll
lundi, septembre 17, 2007
Les amants du spoutnik
Sumire, une jeune-fille fantasque et déguenillée qui rêve d'écrire, passe ses journées à noircir des pages en rêvant d'embrasser une carrière d'écrivain. Elle se confie à son ami instituteur qui est secrètement amoureux d'elle. Bientôt Miu, une femme plus âgée et enveloppée d'une aura mystique, entre en scène.
L'écriture enlevée et déliée de l'auteur nous entraîne dans ce roman qui commence par raconter le quotidien somme toute assez banal des deux jeunes avant de prendre une dimension plus aérienne au fil des pages. Les personnages se muent, grandissent, dévoilent leurs fêlures jusqu'à ces dernières pages qui nous laissent la liberté d'imaginer le destin qu'on souhaite donner à Miu...
Arcimboldo au musée du Sénat
Le musée du Sénat lui offre ses murs pour une exposition qui se tient jusqu'au 13 janvier 2008 et qui permet de retracer l'oeuvre de cet artiste du 16e siècle (1526-1593) dans son contexte. On y découvre une partie plus méconnue de son travail, avec ses tapisseries, portrait plus "académiques" et oeuvres graphiques.
A l'entrée de l'exposition, une oeuvre de Bernard Pras, artiste contemporain qui s'inspire de ces têtes anthropomorphes, propose une mise en volume de fruits et légumes dont l'ensemble ne prend sens qu'à travers une loupe.
J'en profite pour vous mettre le lien du site de cet artiste dont le travail est pour le moins surprenant, en témoigne cette photo.
http://www.pras-bernard.com/