mercredi, septembre 26, 2007

Ariane et Barbe Bleue à l'opéra Bastille

L'opéra ça n'a jamais été mon truc, en dehors des supers grands classiques type Carmen dont je me surprends parfois à chanter les airs sous la douche. Mais on m'a proposé d'aller à l'opéra Bastille voir Ariane et Barbe Bleue de Paul Dukas et j'ai sauté sur l'occasion...

Je ne suis pas grande connaisseuse donc c'est difficile pour moi d'étoffer mon jugement; tout ce que je peux dire c'est que la musique ne s'envole pas et ne nous emporte pas, les voix des chanteurs ne sont pas extraordinaires et l'ensemble reste très statique. Ca pédale un peu dans la choucroute quoi, on attend que ça décolle et ... non.... ça ne part pas. Du coup on est frustrés.
Alors peut-être que la deuxième partie de l'opéré est différente, mais ça je n'en sais rien car nous sommes partis à l'entracte. En tout cas quand les lumières se sont rallumées à la fin de la première partie, des spectateurs ont hué... c'est dire...

Ce post n'étant ni très technique ni très étoffé, je vous propose de découvrir le résumé wikipédia de Barbe bleue, personnage qu'on connaît tous de nom mais quand même on ne sait plus très bien qui c'est...

Un riche et vieux gentilhomme terrifie les femmes, non pas à cause de sa barbe bleue (il était roux) mais à cause de ses mariages successifs, dont on ne sait ce que les épouses sont devenues. Il propose à une voisine d'épouser une de ses deux filles, mais aucune des deux ne le souhaite. Finalement, la cadette accepte.
Quelques temps après les noces, Barbe-Bleue doit partir en voyage. Il confie à sa jeune épouse un trousseau de clefs ouvrant toutes les portes du château, mais il y a un petit cabinet où elle ne doit entrer sous aucun prétexte. Rongée par la curiosité, elle pénètre dans cette pièce et y découvre les corps des précédentes épouses, accrochés au mur. Effrayée, elle laisse tomber la clef, qui se tache de sang. Elle essaye d'effacer la tache, il s'agit d'une
clef fée, et le sang ne disparaît pas.
Barbe bleue revient en avance. Furieux d'avoir été trahi, il s'apprête à égorger sa femme, comme les précédentes. Comme elle attend la visite de ses deux frères, elle appelle à plusieurs reprises sa sœur, qui est montée en haut d'une tour : « Anne, ma
sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? - Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie ». Au dernier moment, les deux frères arrivent et tuent Barbe-Bleue. Sa fortune revient à sa femme, qui en fait bon usage et se remarie.

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