mardi, février 26, 2013

Mimi Stinguette au naturel, de Myriam Rak 5/10

Encore une illustratrice qui exploite le filon très commercial de la jeune trentenaire en proie à ses problèmes existentiels : régime, mode, goût compulsif pour les chaussures, auto-critique...mais ça commence à sentir le périmé, d'autant que ses grandes soeurs Pénélope Bagieu avec son blog et sa saga de Joséphines et Margot Mottin avec elle aussi son blog et ses BD ont déja fait mieux sur le même thème.

Mimi Stinguette c'est un peu édulcoré, naïf et pas assez affirmé comme si l'auteure craignait d'aller trop loin. Résultat, on a des petits gags d'une seule illustration qui laissent un peu sur leur faim. Les dessins sont frais mais un peu figés, et ça manque vraiment d'impertinence. A sa décharge et d'après ce que j'ai compris de la page de remerciements, Myriam Rak est en fait juriste et a lancé son blog sur la toile pour faire connaître ses dessins. Contactée par un éditeur, elle a eu la chance de pondre son premier album... une histoire plutôt sympathique en fait. L'ensemble est donc un peu décevant et déja vu, ça manque d'identité mais ça reste un petit moment de lecture plutôt agréable.

vendredi, mars 14, 2008

Adresse confidentielle pour restau bobo à Besac

Si vous ne connaissez pas l’entrepôt, je vous invite à vous y rendre pour un dîner au restau en couple, en famille ou entre amis.
L’entrepôt, c’est avant tout une association qui cherche à faire travailler les producteurs de la région ; les bénévoles leur achètent chaque semaine les produits de saison et créent la carte en fonction. 4 entrées au choix (de 3 à 4 euros), un plat unique (environ 9 euros) et 4 desserts au choix (3 à 4 euros). J'ai testé le velouté de brocolis au fromage frais (un délice) et le boeuf braisé à la polenta et petits légumes (miam); je n'avais malheureusement plus de place pour un dessert alors j'ai picoré dans l'assiette de mon voisin et me suis léché les babines avec ce délicieux fondant au chocolat, difficile toutefois à finir tant il était coulant à souhaits comme un vieux camembert.
Des prix minis pour des assiettes plutôt maxi, tant en terme de quantité que de qualité. La salle, située sous les toits d’une ancienne bâtisse en bordure du Doubs distille une atmosphère chaleureuse et simple, avec une décoration faite de bric et de broc et en même temps très tendance. Il vaut mieux réserver car le restaurant n’est ouvert que le we et fait carton plein dirait-on. Au rez de chaussée se tient une brocante mais je n'y suis toujours pas allée.
Et puis je vous conseille de vous y rendre également pour prendre connaissance des activités et rendez-vous proposés par l’association : projection de films, concerts, réparation de vieux vélos… les serveurs sont des bénévoles de l’association, prêts à vous renseigner sur leurs actions et à intégrer des nouveaux adhérents !!!

Restaurant café de l’entrepôt
Vendredi et samedi de 14h à minuit
Dimanche 10h-18h
Réservation : 03 81 51 76 33
57 chemin de halage de Casamène 25000 Besançon

mercredi, mars 12, 2008

Cinéma en vrac

J'ai beaucoup de retard donc je vais faire d'une pierre quatre coups en vous donnant rapidement mes impressions sur les derniers films que j'ai vus au cinéma.



Les liens du sang : avec Guillaume Canet et François Cluzet.
Un bon film qui recrée bien l'ambiance de la fin des années 70, avec un duo de frères que tout oppose. L'un est flic, et l'autre sort d'un long séjour à l'ombre. Mais pas facile de retourner dans le droit chemin quand son frère cadet vous attend au tournant et que la société vous rejette pour vos anciennes fautes. Alors forcément, ça clashe...
Pas le film de l'année, mais pas mal.


There will be blood : avec Daniel Day Lewis oscarisé à juste titre pour son interprétation.
Daniel, un self made man veut conquérir une partie de l'ouest des Etats-Unis en exploitant les ressources en pétrole; travailleur, mysanthrope, caractériel... on le suit de son ascension à sa chute. Les images sont très belles, les acteurs parfaits mais malgré tout je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et je n'ai pas accroché plus que ça. A aller voir quand même car il est encensé par la critique, il doit y avoir une raison qui m'a échappée.



No country for old men : Oscar du meilleur film, des meilleurs réalisateurs (les frères Cohen) et du meilleur second rôle (Javier Bardem).
Une ambiance de western des temps modernes avec une traque haletante entre un gentil qui veut conserver le magot qu'il a trouvé au hasard d'une chasse, et un tueur en série qui se balade avec une bouteille d'air comprimé et un fusil à pompe pour tuer ceux qui l'empêchent d'atteindre son but. Là dessus un vieux shérif désabusé et proche de la retraite tente de mettre fin à cette chasse, très justement joué par Tommy Lee Jones.
Un beau film à aller voir.


Bienvenue chez les Ch'tis : Dany Boon, Kad Mérad.
On ne pouvait pas y couper, avec le nombre d'entrées que fait cette comédie, je ne voulais pas mourir idiote. Bon ben c'est un film léger qui met de bonne humeur, des situations parfois convenues, une petite accumulation de clichés mais malgré tout ça passe car ce n'est jamais vulgaire et que c'est un ch'ti qui parle des ch'tis, donc avec une certaine tendresse. Mais je n'aurais pas parié pour autant sur un tel succès...

dimanche, mars 09, 2008

Festival Génériq à Besançon

A Besançon, nous avons profité le temps de deux soirées du festival Génériq pour découvrir plusieurs jeunes (ou moins jeunes) groupes dans un registre folk et pop.

The Do : le plus connu sans doute de tous, le petit groupe qui monte, dont certains titres restent dans la tête comme "On my shoulders". La chanteuse a un joli grain de voix, les chansons sont entraînantes mais ont une petite tendance à se ressembler un peu. A voir ce que ça donnera sur un prochain album.

Sébastien Tellier : Ce grand escogriffe adepte des Daft Punk dont l'un des leaders produit l'album, propose un son un peu années 80... barbu, cheveux longs, tout dans le décalage, il n'a pas réellement séduit le public qui partait au compte goutte; il faut dire qu'il est passé en dernière partie de soirée ce qui n'a pas dû aider.

Yules, un groupe de Besançon : ils sont trois sur scène à nous proposer des chansons sorties d’un univers folk. Des composition parfois très rythmées nous entraînent à marquer le tempo avec le pied, et celles, plus mélancoliques, imposent le respect. Avec simplicité, ils embarquent leur public, c'est vraiment sympa. Et en plus ils sont de Besançon !

Pascal Comelade ensuite, une formation pour le moins atypique servie par 5 musiciens. Tous ont un attrait certain pour les instruments rares dont je peinerais à vous donner les noms. Mini guitares, mini clavier au son d’accordéon et même un lapin qui joue de la batterie comme dans les pubs Duracel. De l’auto-dérision certes, mais surtout une recherche constante d’étonner avec des sons nouveaux. Et ça marche !

Moriarty, le dernier groupe, se présente comme une famille qu’on dirait issue du far west au début du siècle. Un son reconnaissable entre tous et la voix de la chanteuse qu’on ne pourrait imaginer dans un autre registre musical.

samedi, mars 01, 2008

Le cahier

Le début du film plante le décor, avec l’explosion par les talibans de bouddhas géants taillés dans la pierre. C’est bien dans une Afghanistan dévastée par la guerre que la jeune réalisatrice de 19 ans Hana Makhmalbaf pose sa caméra pour nous raconter les conséquences de la guerre dans ce pays.
Dans un village troglodytique, une petite fille de 4 ans bien décidée, se met en tête d’aller à l’école pour apprendre de jolies histoires. Elle part tout d’abord en quête d’un cahier, qu’elle obtiendra après une série de trocs. Puis elle prend le chemin des écoliers mais elle est arrêtée par une bande de gamins un peu plus âgés qui se prend pour un groupe de talibans et qui décide de la retenir prisonnière. Avec une violence feinte mais bien présente, les enfants jouent à la guerre, avec des morts, des prisonniers, des armes...
Des plans très beaux sur le désert et les visages d’enfants, parfois cruels, parfois simplement des enfants qui rient, qui pleurent, qui s’interrogent. Un sujet fort et une trame scénaristique simple en font un film à part qui suscite des questionnements. Mais quelques longueurs cependant…j'avoue j'ai fait une petite sieste encore et donc j'ai encore loupé la fin...

vendredi, février 29, 2008

La crème au caramel



Niveau de cuisine : débutant accepté.
Temps de préparation : 10 minutes + la cuisson.
Très bon rapport qualité /prix /temps passé aux fourneaux /accueil par les goûteurs.

Ingrédients :
4 oeufs
3/4 de litre de lait
1 gousse de vanille
150 g de sucre
1 petit pot de caramel acheté dans votre Monop'.

Faire chauffer le lait avec la gousse de vanille et le sucre.
Battre les oeufs en omelette.
Quand le lait est prêt à bouillir, stopper le feu.
En verser une toute petite rasade sur les oeufs, fouetter, puis verser le tout. Mettre la préparation dans un plat adapté.
Enfourner à 180°C pour une cuisson au bain marie; l'eau doit monter quasiment jusqu'en haut du plat dans lequel vous aurez versé votre préparation.
Faire cuire entre 1/2 heure et 3/4 d'heure en fonction de la puissance de votre four; surveiller que la pâte ne se mette pas à bouillir et vérifier que c'est cuit en enfonçant un couteau. Ca reste humide mais pas liquide.
Sortir du four et napper de caramel.
Mettre au frais pendant au moins 4 heures pour que ça ait une bonne tenue et que ça soit bien frais.

jeudi, février 28, 2008

"Paris" perdu...

Pour son dernier film, Cédric Klapisch nous propose un film choral dans lequel le destin de nombreux personnages se croise. On y va pour le réalisateur dont a apprécié « L’auberge Espagnole » et « Les poupées russes », mais aussi pour le casting impressionnant qui nous entraîne dans les histoires de ces protagonistes parisiens qu’on croise chaque jour dans la capitale. Des gens ordinaires aux destins ordinaires, mais d’autant plus attachants que chacun peut s’y retrouver. Une mention spéciale à Juliette Binoche et Romain Duris pour leur interprétation subtile de cette relation frère/sœur, mais aussi à Albert Dupontel, très charismatique, à Luchini qui nous régale d’une petite chorégraphie bien à sa façon ou encore à Karin Viard, excellente en boulangère aigrie.
Malgré cela, le propos reste en surface et l’histoire se dilue dans ces trop nombreux destins croisés. On en sort avec un léger goût d'inachevé... dommage.