lundi, juin 04, 2007

La femme du Ve






Avis aux amateurs de Douglas Kennedy… ne lisez pas son dernier livre, vous risqueriez d’être déçus.

Dans « La femme du Ve », il campe l’action de son histoire dans le Xe arrondissement de Paris, où un enseignant américain qui cherche à fuir son passé, décide de s’installer. Harry pense pouvoir nourrir son rêve d’étudiant en passant ses journées dans salles de cinéma du quartier latin et devant son ordinateur à composer son premier roman. Mais une grippe tenace le cloue au lit, le prive bientôt de ses économies et le voila obligé d’accepter des conditions de vie sommaires au milieu de brutes épaisses qui le menacent sans cesse. Là-dessus il rencontre une femme énigmatique qui lui propose un petit 5 à 7 chez elle tous les trois jours et qui semble pouvoir déjouer le destin du héros qui est d’ailleurs un anti-héros.

J’ai découvert cet auteur américain il y a 4 ans environ avec son roman « L’homme qui voulait vivre sa vie », un bon roman qui vire au thriller. Puis j’ai enchaîné avec « A la poursuite du bonheur » qui selon moi est son meilleur livre, et ensuite j’ai persisté avec tous ses autres romans.
Certains font parfois un peu « roman de gare », c’est un peu sévère mais il faut reconnaître que notre ami Douglas utilise un peu toujours la même trame narrative : un homme ou une femme est conduit dans un torrent d’emmerdes dont il ne parvient pas à s’extirper et il est cerné de gens malveillants…ça commence souvent comme un roman ordinaire et ça finit en thriller, c’est d’ailleurs ce qui m’avait séduit dans « L’homme qui voulait vivre sa vie » mais ça a perdu de sa saveur avec les autres. Il s’est même essayé à un style un peu différent en écrivant « Au pays de Dieu », un essai sur la religion que je n’ai même pas terminé, c’est dire.

« La femme du Ve » ne me laissera pas un grand souvenir, d’autant que j’avais tellement plongé dans les deux romans dont j’ai parlé plus haut que je suis encore plus déçue chaque fois que j’en lis un qui ne me captive pas.

A lire en tout cas : « L’homme qui voulait vivre sa vie » et « La poursuite du bonheur ».

En prime, une photo de Douglas parce qu’il le vaut bien…

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