mardi, avril 10, 2007

We en Canardie

Laissez-moi vous parler de la Canardie, ce pays où il fait bon vivre et bon manger...


Située entre Paris et Rome sur le chemin des cloches, la Canardie nous offre de jolies images d'Epinal, et pas seulement.

Tout d'abord, la joie d'un bon repas traditionnel de Pâques en famille... ou le plaisir de reprendre un bout de pain pour finir ses rillettes, opération répétée au moment du fromage et réitérée pour faire disparaître la sauce du gigot qui nappe le fond de l'assiette.












Mais on peut apprécier l'agneau Pascal dans n'importe quelle ville de France...Alors revenons en aux particularités de la Canardie.

Dans cette contrée maheureusement trop connue comme le fief d'un président à grand nez amoureux des pommes ou de l'interprète du petit bonhomme en mousse, on trouve de très beaux villages.



Sarlat par exemple, la ville de Montaigne et La Boétie, où la pierre orange confère une atmosphère chaude à toute la ville. Le canard et l'oie sont omniprésents car des représentations de ces volatiles ornent les rues sous toutes les formes possibles : sculptures, dessins, et les cartes des restaurants sont autant d'hymne d'amour à ces bestiaux plus majestueux sous la dent qu'en photo.


Aux coins des ruelles étroites de cette ville, des farfadets à lunettes apparaissent et surprennent le voyageur égaré... notre envoyé spécial a réussi à en prendre un spécimen en photo au péril de sa vie...ses jours ne sont pas en danger, il ne souffre que de légères commotions et d'une mèche de cheveux arrachée par ses grandes pattes griffues...



Dans de petits villages comme Sainte Geniès, des foires sont organisées pour présenter les derniers modèles de tracteurs, des animaux de ferme (seulement 90€ pour un petit cochon) et pour admirer une démonstration de dressage de chien de berger. Impressionnant de voir à quelle vitesse et avec quelle habileté le chien conduit le troupeau vers son maître qui au fond n'a qu'à bien se couvrir pour exercer son métier, c'est le chien qui fait tout.








C'est au cours de ce genre d'escapades que nous, pauvres citadins gris, découvrons que tous les lapins ne sont pas nains et que les poulets ont une vie avant de finir au fond d'un plat ligotés et violés par des bouts de pain rassis et aillés. On découvre aussi la gentillesse des gens, qui proposent spontanément de promener des bébés un peu bruyants pour nous laisser apprécier nos plats gargantuesques servis à une terrasse ensoleillée du café de la place.




Suivez le panneau, le bonheur est dans le pré...



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