dimanche, février 18, 2007

Panam Panam

Journée très parisienne samedi pour Thomas et moi, née d'une envie de se ballader au gré des rues dans le quartier de la rue Lepic, les Abesses, et Barbès. Ce besoin de prendre un bain de Paris est sans doute lié à notre départ pour Besançon, petite ville fort sympathique mais où nous n'aurons plus ce foisonnement à portée de main.
Départ donc à 11h45 direction la rue Lepic où j'avais rendez-vous pour un soin du visage, cadeau de Noël dont je n'avais pas encore profité. Installée dans une petite cabine à la lumière tamisée et bercée par une musique d'ascenseur, j'ai bien apprécié ce moment de détente. Nettoyage, vapeur, extraction des comidons, électrocution des têtes percées pour une meilleure cicatrisation, masque, et surtout le massage final grâce auquel mon corps entier a été parcouru de mille petits frissons. On en sort le visage un peu gras, mais bienheureux.
J'ai donc retrouvé Thomas qui m'attendait à la terrasse du café de Amélie Poulain, avec un journal et une tasse de café. Aux tables, se côtoient les habitués du quartier qui viennent déguster leur douzaine d'huîtres, les jeunes branchés aux pantalons moulants et chaussures blanches pointues, et les touristes qui tiennent leur lonely planet à la main.


Le ciel était bleu, les gens agglutinés sur les terrasses ensoleillées, ça sentait le début du printemps bien qu'il soit encore un peu loin. On a croisé Philippe Katherine et Carole Bouquet, et on a cherché à notre tour une petite place au soleil. On s'est arrêtés dans une boulangerie restaurant où on a dévoré des hamburgers pommes de terre sautées. On est repartis plus vaillants que jamais et on a continué notre petite ballade entre librairies, galeries, boutiques de vêtements ou de souvenirs et on est passés devant le sacré coeur, mais sans courage aucun pour gravir l'escalier.

On est rentrés dans la halle St Pierre, on a longé les boutiques de tissus, de paillettes et tenues de danseuses du ventre. Nous étions dans le Paris plus populaire, moins carte postale.



Personnellement j'opterais bien pour l'ensemble "drapeau américain" pour des petites performances sur un ring boueux.

Puis, après un petit arrêt chez Virgin (et non au port arf arf) où j'ai acheté un CD de Françoise Hardy qui est un classique à avoir dans sa discothèque ("Clair Obscur" avec des duos avec Jacques Dutronc, Etienne Daho, Iggy Pop notamment), nous avons pris le bus pour ne pas rater notre séance de cinéma.

Un film qui finalement concluait parfaitement notre journée à thème.

Bon l'histoire vous la connaissez, c'est la vie de Edith Piaf, ses débuts dans les rues de Montmartre, sa conquête du public parisien, son envolée vers une carrière internationale, son grand amour, ses déchirures (et il y en a beaucoup), ses addictions...Marion Cotillard qui l'incarne est impressionnante et métamorphosée et pas seulement grâce au maquillage. On y retrouve avec plaisir les grands standards de la chanteuse et d'autres morceaux un peu moins connus, mais aussi d'autres chansons populaires de l'époque. Il y a une palanquée d'acteurs connus : Gérard Depardieu, Jean-Paul Rouve, Marion Cotillard, Sylvie Testud, Emmanuelle Seigner, Catherine Allégret... qui contribuent à nous plonger dans cette atmosphère gouailleuse et titi parisienne d'un Montmartre authentique.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je suis bien d'accord, une interprétation éblouissante de Marion Cotillard qui tient le film de bout en bourt pour ainsi dire et la journée était somptueuse et douce à la fois

Unknown a dit…

C'est qui Herwann ?

Anonyme a dit…

un ami du lutin père noel alias spiderman

Doro a dit…

Oui Herwann c'est le nouveau copain d'oscar.