samedi, février 03, 2007

Théâtre

Jeudi soir je suis allée voir avec ma soeurette "Confidences trop intimes", au théâtre de l'Atelier dans le 18e, drôle de petite maison posée sur une place du quartier des Abesses. J'avais déja vu le film de Patrice Leconte sorti il y a quelques années avec Sandrine Bonnaire et Fabrice Lucchini avec ma mère cette fois (ça reste une affaire de famille), et je n'avais pas trop aimé. L'affiche Mélanie Doutey-Jacques Gamblin me séduisait un peu plus et j'étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner au théâtre, car l'intrigue se déroule en huis clos et c'est donc un peu plus adapté à la scène qu'à la toile.
L'histoire : Tout commence quand Anna, une jeune-femme dont le mariage part à la dérive, entre par erreur dans le cabinet de William Faber, un fiscaliste qu'elle prend pour un psychologue. Elle commence à lui raconter son histoire et ses problèmes conjuguaux. Lorsqu'il comprend la méprise de la jeune-femme, il est déja trop fasciné par son récit pour lui dire qu'il n'est pas celui qu'elle croit, et ils conviennent d'un deuxième rendez-vous. Lui qui a une vie triste et terne, des costumes gris et une tapisserie marron tombe sous le charme d'Anna qui lui bouleverse son quotidien. Une relation de dominant - dominé s'installe entre eux mais les rôles vont bientôt s'inverser. Perdu, il se confie au psychologue qu'Anna aurait dû aller voir et dont le cabinet est sur le même palier; ces séances sont alors le prétexte de placer quelques lieux communs ou grosses blagues sur la psychanalyse : par exemple, rage de dents est interprété comme "rage dedans" et elle habite devient "la bite". Un peu lourdaud mais ça m'a quand même fait rire. Peut-être que je suis lourdaude moi aussi d'ailleurs...
Bref, l'idée de départ est originale, les acteurs plutôt séduisants et la pièce fait passer un moment sympathique avec un texte très facile à suivre. Mais il y a quelques longueurs dûes à la mise en scène (je viens d'apprendre qu'elle était de Patrice Leconte) un peu hachée qui nous plonge dans le noir entre deux scènes de psychothérapie, c'est à dire toutes les cinq minutes environ et l'ensemble manque un peu de piquant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi je n'ai pas vu la pièce, mais pour faire dans le people, on a fait quelques metres à coté de Jacques G. en moto hier, lui était en vélo, bien équipé et rentrait je pense de sa pièce de theatre.
Quel athlète.
Quelle information importante.
Digne de voilou.

Anonyme a dit…

yep je viens de me rappeler vaguement du film maintenant, il me semble qu'à l'époque j'avais bien apprécié mais c'est loin et puis j'aime bien Lucchini malgré ces aspects parfois horripilants… pour la pièce c'est prévu pour la semaine prochaine, j’aime bien le théâtre de l’Atelier, la programmation est souvent assez bonne mais il me semble que je vais d'ores et déjà ne pas être trop content... enfin on va voir, en tout cas critique et ton sympa...