vendredi, décembre 15, 2006

La piscine du mardi soir


La piscine du mardi soir, c'est en train de devenir un rituel dans le quotidien de ma semaine. Dès le matin je me prépare psychologiquement en remplissant mon sac des affaires de piscine : serviette, brosse, shampoing, maillot et l'inévitable bonnet de bain qui est un peu la cerise sur le gâteau.

La piscine du mardi soir, j' y pense toute la journée, en appréhendant un peu de me plonger dans une eau glacée lorsqu'il fait 5 degrés dehors. Mais comme on a dit à tout le monde que c'était le jour de la piscine, impossible de se défiler.

La piscine du mardi soir, c'est un vestiaire au sol humide et tapissé de cheveux, une odeur de chlore tenace. Impossible d'éviter le passage sous la douche qui du reste est bien chaude, puis la trempette dans le pédiluve, véritable nid à verrues et autres germes stagnants.

La piscine du mardi soir, c'est un parcours du combattant pour faire des longeurs entre des nageuses à la carrure des championnes olympiques des pays de l'est et les jeunes hommes qui entretiennent leur musculature à coups de crawl ultra rapide. On n'en sort jamais sans un coup dans la tête, un bon décilitre d'eau avalée et sans avoir soi-même tapé dans le bonnet de bain d'un autre nageur. La piscine, c'est donnant donnant : on te tape, tu tapes.

La piscine du mardi soir, c'est une eau chlorée qui brûle les yeux et qui nous laisse pendant les 3 heures suivantes dans un véritable brouillard. Et cette odeur de javel qu'on dégage encore toute la journée du lendemain.

La piscine du mardi soir, c'est mouiller immanquablement ses vêtements avec nos cheveux trempés, et tenter de s'essuyer ses pieds devenus chevelus sans trop salir sa serviette.

Mais la piscine du mardi soir, qu'est ce que c'est bien !!!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah... j'avais du mal à expliquer pourquoi je ne peux pas encadrer aller à la piscine. Merci !Maintenant, quand on me demandera pourquoi je refuse systématiquement toute baignade chlorée, je filerai l'adresse de ton blog. Je pense aussi que nos cours de natation le jeudi matin à Saint-Marie m'ont traumatisée. A moins que ça ne soit monsieur Rémy... ou l'engin gigantesque de Bertrand Pincé ! Quoiqu'il en soit, la piscine pour moi, ça sert juste à bronzer chic.

Anonyme a dit…

Je pense que j'ai moi aussi des séquelles trop vives des cours de natation à Ste Marie : PERSONNE ne me voulait dans son équipe lors des relais aux jeux interclasse. Et ça, ça marque une jeune fille. (Ca et les regards de 3500 élèves qui matent les fesses du haut du couloir noir.....)

Anonyme a dit…

Et madame Mullems qui m'avait prise en otage pour faire ses démonstrations de sauvetage alors que tout le monde disait qu'elle aimait les filles...