lundi, novembre 12, 2007

La chambre des morts

Quelle coïncidence... L'autre jour, j'ai acheté ce polar de Franck Thilliez, auteur dont le nom ne me semblait pas inconnu... ce n'est qu'après mon achat que je me suis aperçue qu'il s'agissait de l'auteur de "La forêt des ombres", autre roman noir sur lequel vous pouvez retrouver mon post dans la rubrique mes bouquins.

Aujourd'hui, je tape le titre sur google à la recherche d'une photo de la couverture pour le blog; et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que roman vient d'être adapté au cinéma par Alfred Lot (vous le connaissez vous celui là?) avec Mélanie Laurent, Eric Caravaca, Gilles Lellouche et Laurence Cote (déja ces noms là vous sont plus familiers je pense). Le film sort donc le 14 novembre, c'est à dire mercredi.

L'histoire : Deux amis récemment licenciés roulent à fond dans un champs d'éoliennes, phares éteints, le moteur vrombissant, à la recherche d'adrénaline... jusqu'à ce que boum, ils percutent un corps. A côté du cadavre, une valise remplie de 2 millions d'euros, de quoi les mettre à l'abri pour un bon moment. Ils décident alors de dissimuler toute trace de collision et de couler le corps pour profiter de cette chance inespérée. Jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que cette mort est liée à l'enlèvement d'une fillette aveugle dont le ravisseur réclamait 2 millions d'euros de rançon...

Bref, je viens de finir ce roman, et je ferai un peu la même critique que pour l'autre (je ferais mieux de relire ce que j'avais dit d'ailleurs avant de sortir un commentaire contradictoire de l'autre); l'intrigue est bien ficelée et on rentre tout de suite dans cette atmosphère sordide située dans la région du Pas-de-Calais, berceau des tueurs en série et pédophiles par excellence. Tout est bien documenté, et les démonstrations sur la taxidermie sont d'une grande précision, elle sont à la fois intéressantes et utiles à la progression de l'enquête. Malheureusement, comme je trouve dans de nombreux polars, les personnages ne sont pas assez fouillés, on ne fait qu'effleurer leur psychologie. Lucie, la jeune flic douée qui veut faire ses preuves a les honneurs de l'auteur qui rentre un peu plus dans son ciboulot sans toutefois nous éclairer beaucoup sur son passé qu'on devine pourtant trouble et qui expliquerait sa fascination pour le corps, et pour la mort.

Je n'en dis pas plus sinon je vais en dévoiler trop, mais non seulement les personnages ne sont pas assez fouillés, mais en plus il y a des ellipses dans la narration qui sont frustrantes, notamment sur le dénouement ou la description de l'assassin. Toute la narration est centrée sur la progression de l'enquête, les démonstrations scientifiques qui rendent les événements plausibles, mais elle fait l'impasse sur les personnages eux mêmes, qui ils sont d'où ils viennent, ce qu'ils pensent, leurs mobiles... ah si , l'assassin à la fin sort une phrase du type "je n'ai pas supporté que mon papa tue ma maman"... oui ben pour moi ça ne justifie qu'elle se mette à l'âge adulte à fabriquer des poupées en chair et vicères et qu'elle torture des humains, c'est un peu léger je trouve...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'assassin serait donc une femme??? C'etait volontaire de dire "l'assassin" puis "elle" dans la meme phrase?

Anonyme a dit…

damned tu aurais dû être détective !